Le Mur des Justes situé à l’extérieur du Mémorial de la Shoah à Paris a été vandalisé lundi soir avec des graffitis représentant des « mains rouges ». La dégradation a suscité l’indignation du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qui a partagé une photo de l’acte sur le réseau social X le 14 mai. La photo montre une vingtaine de paumes rouges peintes sous les plaques portant les noms de Justes qui ont sauvé des Juifs pendant la deuxième Guerre mondiale.
Selon le président du CRIF, Yonathan Arfi, ces graffitis rappellent les actes de terrorisme perpétrés en octobre 2000 où deux soldats israéliens ont été lynchés. Il voit dans cet acte de vandalisme un cri de ralliement haineux contre les juifs. Le tag est jugé comme étant « abject ».
Le Mur des Justes, se trouvant à côté du Mémorial, porte les noms de plus de 3900 personnes qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs en France pendant la guerre. Le titre de « Juste parmi les nations » a été accordé à ces personnes par le musée Mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, depuis 1963, comme le rappelle le Mémorial sur son site internet.
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