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« Guerre Israël-Hamas : Bombardements à Gaza »

En direct, confrontation Israël-Hamas : Rafah et le camp de réfugiés de Jabaliya sont le centre de batailles et de bombardements dans la bande de Gaza.
L’ONU a indiqué que l’armée israélienne a lancé des attaques sur la ville de Rafah, où vivent 1,4 million de réfugiés. Dans la partie nord du territoire, le Hamas a signalé des conflits intenses sur le terrain.
12:00 Mise à jour
Récapitulatif de la situation le lundi 13 mai à midi
L’armée israélienne intensifie ses attaques dans la bande de Gaza, notamment à Rafah et Jabaliya. Des rapports font état de violents affrontements, et des résidents ont signalé lundi avoir vu des forces israéliennes et des tanks dans le secteur sud-est de Rafah. En outre, des obus de tank ont frappé le centre du camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza.
Dans la région de Yiftah, quatre soldats ont été blessés par des missiles antichars venant du Liban, selon l’armée israélienne. Elle a aussi indiqué qu’un drone venu du Liban avait « atterri dans la région de Zar’it ».
Ce lundi, des cérémonies seront organisées dans les cimetières militaires d’Israël à la suite des commémorations annuelles en l’honneur des soldats tombés pour la défense du pays et des victimes d’attentats.
Washington réitère son désaccord quant à une offensive de grande envergure à Rafah. Le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a souligné dimanche « la nécessité urgente de protéger les civils et les travailleurs humanitaires à Gaza », et a demandé au ministre [de la défense israélien, Yoav Gallant] d’assurer que de l’aide puisse parvenir à Gaza ».
Mise à jour à 13:48
Yoav Gallant a affirmé avoir fourni à Antony Blinken des informations détaillées sur l’opération à Rafah.

Selon les informations rapportées par Reuters, Yoav Gallant, le ministre israélien de la défense, a partagé les détails de l’opération militaire menée par Israël à Rafah et la prise du poste-frontière adjacent à l’Égypte avec le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Ils ont discuté des événements récents à Gaza, ainsi que des détails spécifiques de l’action menée à Rafah contre les restes des bataillons du Hamas.

Le Hezbollah a par ailleurs revendiqué une attaque qui a blessé quatre soldats israéliens. Le groupe chiite libanais a déclaré avoir ciblé une position militaire nord-israélienne près de la frontière sud-libanaise. Ils ont lancé un missile sur un char Merkava sortant de la base militaire de Yiftah, selon une déclaration du Hezbollah.

Israel a intensifié ses frappes aériennes dans la bande de Gaza, notamment à Rafah et Jabaliya. De violents affrontements ont été signalés et lundi, les habitants ont vu des chars et des forces israéliennes dans le sud-est de Rafah. Des obus de char ont également frappé le centre du camp de réfugiés de Jabaliya, situé au nord de la bande de Gaza.

L’armée israélienne a signalé que quatre de ses soldats ont été blessés près de Yiftah par des missiles antichars tirés depuis le Liban. Ils ont également rapporté qu’un drone en provenance du Liban s’est écrasé dans la région de Zar’it.

Des cérémonies auront lieu ce lundi en Israël pour marquer le souvenir des soldats tombés au combat et des victimes d’attentats, ces cérémonies se dérouleront dans les différentes nécropoles militaires du pays. Dans le même temps, Washington fait part de son opposition à une attaque massive sur Rafah. Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, a exprimé dimanche l’impératif de protéger les civils et le personnel humanitaire à Gaza. Il a également exhorté le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, à s’assurer de la livraison d’aide à Gaza.

L’armée israélienne rapporte que quatre de ses soldats ont été blessés dans la région de Yiftah au nord du pays suite à une attaque de missiles antichars venant du Liban, après que des sirènes aient retenti dans la région. En outre, un drone provenant du Liban a chuté dans la région de Zar’it sans faire de victimes.

Le gouvernement du Hamas a mis en garde ce lundi, affirmant que le système de soins de la bande de Gaza était en danger d’effondrement imminent, faute de carburant pour alimenter les génératrices des hôpitaux, des ambulances et les moyens de transport du personnel.

En septembre 1993, une poignée de main marquante entre Yitzhak Rabin, alors Premier ministre israélien, et Yasser Arafat, leader de l’Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP), concluait le premier accord d’Oslo. Cet événement représentait le fruit de nombreuses négociations, que Le Monde avait couvertes dans ses articles.

Dans la deuxième partie de notre série de documentaires « Microfilms », nous explorons, grâce à nos archives, l’évolution de ces accords et les facteurs qui ont entravé le processus de paix.

À 10:33, Israël intensifie son attaque contre Jabaliya.

L’armée israélienne a renforcé ses assauts contre le camp de réfugiés de Jabaliya, situé dans le nord de la bande de Gaza, comme l’ont rapporté les habitants et les médias contrôlés par le Hamas. Les blindés israéliens ont essayé de s’approcher du centre du camp, où des obus ont atteint plusieurs habitations, selon des témoins. Un certain nombre de personnes ont été tuées et blessées lors d’attaques aériennes nocturnes, d’après des témoignages d’habitants et de médecins.

À 10:06, La multiplication des attaques israéliennes dans la bande de Gaza a été constatée aux premières heures de lundi.

Selon les reporters de l’Agence France-Presse, des frappes aériennes ont eu lieu dans divers secteurs de Gaza au petit matin du lundi. L’Organisation des Nations unies a affirmé qu’il n’existe plus de « lieu sûr » pour les quelque 2,4 millions d’habitants actuels de Gaza.

La ville de Rafah, dans le sud, était spécifiquement visée par les frappes. Cette ville, qui compte à elle seule 1,4 million de Palestiniens, la plupart évincés par les bombardements et les combats, a été coupée par des chars israéliens sur la route Salah Ad-Din. C’est l’axe de circulation principal qui traverse l’est de Rafah et relie le nord au sud de la bande de Gaza.

Des riverains ont rapporté une intensification des combats et la présence de forces israéliennes, ainsi que de chars dans le sud-est de Rafah. La section militante du Hamas, qui gouverne la bande de Gaza, a affirmé que ses combattants échangeaient des tirs avec les forces israéliennes dans une des rues à l’est de Rafah.

Depuis sa fondation à la fin de 1944, le journal Le Monde a constamment alimenté les suspicions de ses lecteurs avec sa couverture du conflit israélo-palestinien. Chaque article est minutieusement examiné, analysé et commenté. Aucun autre sujet international ne soulève autant de passion, que ce soit pour un côté pro-israélien ou pro-palestinien.

Chaque année en Israël, des commémorations sont organisées pour les soldats tombés en défendant le pays et pour les victimes d’attentats. Elles commencent par le retentissement des sirènes, d’abord le dimanche soir, puis une seconde fois le lundi à 11 heures (10 heures à Paris), marquant ainsi le début des cérémonies. Ces commémorations se tiennent la veille du 76e anniversaire d’Israël, qui a été assombri par la guerre à Gaza. Elles sont suivies par une série de cérémonies dans les cimetières militaires d’Israël.

Les célébrations du Jour de l’Indépendance, commémorant la déclaration de l’Etat d’Israël le 14 mai 1948, prévues pour la soirée du lundi au mardi, ont cédé la place à la contemplation. En raison du conflit, une partie des festivités a dû être annulée cette année. « Nos cœurs ne connaissent ni le calme ni la tranquillité ce soir », a déclaré le président Isaac Herzog lors d’une cérémonie au mur des Lamentations à Jérusalem. Expression du remord pour le manquement dans la mission de sécurité des citoyens israéliens le 7 octobre, Herzi Halevi, le chef de l’armée, a affirmé assumer « la responsabilité de l’échec.

03:34
L’opposition américaine à une grande offensive à Rafah est réitérée par Washington
Dimanche, une conversation entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a réaffirmé l’opposition américaine à une grande opération terrestre à Rafah, selon un rapport du département d’État. Blinken a insisté sur « l’impératif urgent de protéger les civils et les travailleurs humanitaires à Gaza et a appelé le ministre [Gallant] à assurer l’entrée de l’aide à Gaza », a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, dans un communiqué.

Plus de 2 milliards de dollars ont été promis pour aider Gaza lors d’un sommet au Koweït
Dimanche, lors d’une conférence de donateurs internationaux au Koweït, plus de 2 milliards de dollars ont été promis pour aider Gaza, qui est dévastée par plus de sept mois de conflit entre Israël et le Hamas. Antony Blinken a averti qu’une offensive à Rafah ne mettrait pas fin au Hamas, mais risquerait plutôt de provoquer « le désordre » et « l’anarchie ».

Malgré une possible intervention à Rafah, Antony Blinken, le secrétaire d’Etat américain, a annoncé sur NBC que les forces armées du Hamas resteraient toujours nombreuses. Selon lui, une telle initiative pourrait engendrer du désordre et de l’anarchie sans nécessairement parvenir à éliminer le Hamas. Au contraire, cela pourrait même stimuler son retour. Il a rappelé que le Hamas avait déjà repris des zones libérées par Israël dans le nord de Khan Younès, une ville détruite proche de Rafah.

Le plan actuel qu’Israël envisage pour Rafah, selon Blinken, pourrait causer d’énormes dégâts à la population civile sans résoudre le problème de fond. Sur CBS, il a déclaré avoir discuté avec les Israéliens d’une meilleure stratégie pour obtenir un résultat durable. Il a également reconnu que le conflit a tué plus de civils que de membres du Hamas.

Au cours de la semaine, les États-Unis ont publiquement menacé de suspendre la fourniture de certaines armes à Israël, comme les obus d’artillerie, si une offensive majeure contre la ville surpeuplée du sud de la bande de Gaza était lancée. Cette attaque est opposée par le président américain, Joe Biden.

Le 09 mai 2024 à 17h31, le Hamas a interprété les déclarations de Biden concernant les otages comme un recul pour les négociations.

Le week-end dernier, le chef d’État américain a exprimé son espoir pour une trêve possible dès le lendemain (dimanche), sous condition que le groupe islamiste palestinien libère les otages détenus à Gaza. Cette position est cependant critiquée par le Hamas, qui la voit comme un manque de respect pour les résultats des discussions précédentes.

Il est important de rappeler que le lundi 6 mai, le groupe islamiste palestinien a déclaré avoir accepté une proposition comprenant le retrait israélien de Gaza et l’échange de captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens pour obtenir une trêve permanente. Mais un peu plus tard, l’armée israélienne a révélé avoir pris le contrôle du point de contrôle de Rafah.

Le dimanche 12 mai à 14h, la situation s’est intensifiée. Israël poursuivait ses opérations dans le nord de la bande de Gaza et augmentait la pression sur Rafah. L’armée israélienne a ordonné de nouvelles évacuations à Rafah, au sud de l’enclave, et dans la région de Jabaliya et Beit Lahya, au nord de la ville de Gaza, indiquant que ces régions étaient des zones de combat.

Cependant, l’ONU a averti qu’une grande offensive israélienne sur Rafah violerait le droit humanitaire international. Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a souligné l’impossibilité de lancer une attaque totale dans une zone densément peuplée.

Selon l’UNRWA, environ 300 000 personnes ont fui Rafah au cours de cette semaine, chiffre qui correspond à l’estimation avancée par l’armée israélienne le jour précédent.

Selon les informations du Hamas, la guerre à Gaza a fait plus de 35 000 morts et 78 000 blessés. Dans la dernière journée, 63 nouveaux décès ont été rapportés par le ministère, géré par l’organisation islamiste palestinienne.

Nadav Popplewell, un Israélo-Britannique de 51 ans du kibboutz Nirim, a été identifié comme l’otage récemment mort, selon une annonce du Hamas samedi. Les Brigades Ezzedine Al-Qassam, le groupe armé du Hamas, attribuent son décès à des « blessures subies suite à une attaque aérienne [israélienne] contre son lieu de détention il y a plus d’un mois ».

Des manifestations en opposition du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, ont eu lieu à Tel-Aviv et devant sa résidence samedi soir. Des centaines de personnes ont protesté, l’accusant, lui et son gouvernement, d’avoir abandonné les otages à Gaza.

Joe Biden, le président des États-Unis, a déclaré samedi lors d’un événement de collecte de fonds près de Seattle, qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait être possible « demain », si le Hamas libérait les otages.

Finalement, l’ONU a averti le 12/05 à 13:37 qu’une grande offensive à Rafah « ne pouvait pas se produire », car elle serait en violation du « droit humanitaire international ».

Dans un communiqué, Volker Türk, le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, a exprimé son scepticisme quant à la possibilité de respecter les normes internationales humanitaires et les deux séries de mesures temporaires imposées par la Cour internationale de justice, étant donné les dernières directives d’évacuation et l’éventuelle attaque totale dans une région densément peuplée de civils.

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a indiqué mercredi sur X qu’elle estime qu’environ 300 000 personnes ont quitté Rafah en une semaine, alors que la déportation forcée et inhumaine des Palestiniens se poursuit. « Il n’y a nulle part où aller en toute sécurité », a-t-elle prévenu. Ce chiffre est similaire à celui donné par l’armée israélienne la veille, qui a déclaré que ces résidents ont été déplacés vers la zone humanitaire d’Al-Mawasi.

Le Hamas a indiqué que le nombre de décès dans la bande de Gaza a dépassé 35 000 depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Palestinien le 7 octobre. Le Ministère de la santé de l’enclave, dirigé par le Hamas, a communiqué ce nouveau bilan dimanche. Au moins 63 autres morts ont été enregistrés dans les dernières vingt-quatre heures, portant le nombre total de blessés à 78 755 pendant sept mois de guerre.

Le gouvernement britannique a déclaré qu’il était opposé à une intervention israélienne à Rafah sans un « plan clair » pour la protection de la population.

Le ministre des Affaires étrangères britannique, David Cameron, a exprimé dimanche sur Sky News qu’une attaque décisive à Rafah nécessite un plan précis pour garantir la sécurité des civils et leur évacuation. Cameron a souligné qu’aucun tel plan n’est actuellement en place, c’est pourquoi le Royaume-Uni ne cautionne pas une telle offensive. Il a renforcé que sans une stratégie de protection des civils, une telle attaque serait extrêmement risquée, compte tenu du nombre de personnes ayant trouvé refuge dans la ville après avoir quitté d’autres zones de la bande de Gaza.

En termes d’aide humanitaire à Gaza, Cameron a suggéré qu’Israël doit améliorer ses efforts. Il a exprimé à plusieurs reprises son insatisfaction vis-à-vis des actions d’Israël à cet égard, même s’il a admis quelques améliorations, qui ne sont cependant pas assez rapides.

Israël a intensifié ses opérations dans le nord de la bande de Gaza et à Rafah. Des tanks ont été déployés à Jabaliya, après une nuit de raids intenses sur le sol et dans les airs qui ont fait au moins dix-neuf morts et des dizaines de blessés, selon les autorités sanitaires du Hamas relayées par Reuters. Le camp de Jabaliya, l’un des huit camps de réfugiés de l’enclave palestinienne, est le plus grand et l’armée israélienne a indiqué que l’objectif de ces opérations est de freiner les capacités militaires du Hamas dans la région.

Au cours des dernières semaines, des efforts pour restaurer la force militaire du Hamas à Jabaliya ont été repérés, selon Daniel Hagari, un porte-parole de l’armée israélienne. Il a rapporté aux médias que l’armée israélienne a été active dans cette zone pour contrecarrer de telles initiatives. Dans le district de Zeitoun à Gaza, environ trente militants palestiniens ont été tués par les forces israéliennes.

La recente intervention militaire a obligé beaucoup de familles à prendre la fuite. L’armée a également déployé des tanks dans le district de Zeitoun, dans l’Est de Gaza, ainsi qu’à Sabra, où de vigoureux bombardements ont causé la destruction de grands immeubles résidentiels. Il y a quelques mois, l’armée israélienne a revendiqué la domination de la majorité de ces régions.

Les factions armées du Hamas et du Djihad islamique ont affirmé que leurs combattants ont lancé des attaques contre l’armée israélienne à plusieurs endroits à Gaza, utilisant des roquettes antichars et des mortiers, en particulier à Rafah, où plus d’un million de personnes s’y sont réfugiées.

En parallèle, des milliers de familles continuent de quitter la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l’armée israélienne a délivré des instructions d’évacuation pour certains quartiers du centre-ville à la frontière égyptienne samedi.

Le 12/05 à 09:14, le secrétaire général de l’ONU a fait nouvellement appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.

Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a réaffirmé son appel à un cessez-le-feu humanitaire mondial immédiat. Il a insisté sur la libération inconditionnelle des otages, ainsi que sur l’urgence d’accroître l’aide humanitaire, lors d’une conférence de donateurs tenue au Koweit par vidéoconférence. Cependant, il a averti que le cessez-le-feu ne représente que le commencement et la route vers la convalescence des traumas et ruines de la guerre sera longue.

Le secrétaire général de l’ONU a poursuivi en réitérant que le cessez-le-feu n’était qu’un point de départ. L’accès à Gaza pour l’aide humanitaire est presque entièrement bloqué, à la suite de l’entrée des forces israéliennes dans l’est de Rafah et la prise de contrôle du point de passage frontalier avec l’Egypte – une voie d’entrée cruciale pour l’acheminement de l’aide.

Selon Hicham Adwan, porte-parole de l’autorité de contrôle des points de passages de Gaza, des véhicules militaires israéliens « se sont avancés sur une distance d’à peu près 2,5 kilomètres de la frontière» avant de s’arrêter.

L’organisation Médecins sans frontières (MSF) a exprimé que la situation dans la ville rendait l’apport d’une assistance médicale essentielle impossible, et a commencé à évacuer vingt-deux patients d’un hôpital de campagne à Rafah.

Au 13 mai,12 heures, une école de l’ONU à Rafah était vide.

Tôt samedi, les bombardements israéliens sur Gaza persistent, malgré les objections de Washington concernant la gestion du conflit et les risques annoncés par l’ONU d’une possible « catastrophe humanitaire massive » dans la ville densément peuplée de Rafah. Les négociations indirectes, tentant d’établir un cessez-le-feu et d’éviter une grande attaque sur Rafah, se sont conclues jeudi à Le Caire sans arriver à un consensus.

L’Assemblée générale de l’ONU a majoritairement décidé que les Palestiniens méritaient un statut de membres à part entière au sein de l’organisation, leur accordant des droits supplémentaires malgré une adhésion formelle, bloquée par les États-Unis, principaux alliés d’Israël malgré leurs récentes remontrances.

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