Alors qu’il est déjà en procès à New York concernant l’affaire Stormy Daniels, l’ex-président Donald Trump a reçu une légère respiration judiciaire le mardi 7 mai. Un jugement d’un tribunal fédéral de Floride a repoussé le commencement de son procès criminel lié à des documents confidentiels, sans préciser une autre date.
Initialement prévu pour le 20 mai, la juge fédérale a jugé impossible de tenir cette date à cause du grand nombre de demandes préliminaires apportées devant le tribunal. Aucune autre date n’a été fixée, et il est probable que le procès ne se déroule pas avant les élections présidentielles de novembre, où Trump se présente. C’est un coup dur pour le procureur spécial Jack Smith.
Trump, aux côtés de deux de ses assistants personnels, est poursuivi pour avoir mal géré des documents classés confidentiels à Mar-a-Lago, sa propriété privée en Floride, après avoir quitté la Maison Blanche en janvier 2021.
On lui reproche d’avoir mis en péril la sécurité nationale en conservant ces documents, y compris des plans militaires et des informations sur les armes nucléaires, au lieu de les remettre aux archives nationales comme le stipule la loi.
Il est en outre accusé d’avoir tenté de détruire des preuves liées à cette affaire. Trump est passible d’une peine de dix ans de prison pour les accusations les plus graves. Ses défenseurs ont tenté à maintes reprises de repousser le procès.
Trump, actuellement visé par quatre poursuites pénales distinctes, y compris celle pour laquelle il comparaît à New York depuis le 15 avril, continue de dénoncer une « chasse aux sorcières » orchestrée par l’administration démocrate pour éliminer sa candidature à la présidentielle.
Si réélu, une fois en fonction en janvier 2025, il pourrait décider d’arrêter les deux procédures fédérales lancées contre lui : l’enquête en cours en Floride et celle menée à Washington concernant l’assaut du Capitole.
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