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8 mai 2024 3 h 11 min

« Mobilisation propalestinienne: Deux étudiants arrêtés »

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Des actions policières continues ont lieu dans la rue Saint-Guillaume à Paris, commandées par la Préfecture de police. Suite à l’élimination de tentes sur le trottoir installées par des défenseurs du comité Palestine Sciences Po le 6 mai, deux autres initiatives ont eu lieu mardi matin et au début de l’après-midi.

Deux élèves ont été arrêtés autour de 9h30 lors de l’arrivée des forces policières et ont été mis en détention pour révolte, participation à une manifestation tout en cachant leur visage, et participation à un rassemblement malgré les ordres de dispersion, comme le signale le procureur de Paris. « En se basant sur les informations qui nous seront fournies, le procureur analysera la réalité et la qualification juridique des actions, ainsi que la direction à suivre », ajoute-il.

Vers midi, une centaine d’élèves se sont rassemblés pour protester contre ces deux arrestations et réitérer leur désir que l’administration de l’école crée un groupe pour « examiner » les alliances académiques et financières de Sciences Po avec des institutions israéliennes. Deux autres groupes se sont joints à la foule, l’un composé de plusieurs dizaines de travailleurs et professeurs de Sciences Po, à l’invitation du syndicat FO, et l’autre d’une cinquantaine d’élèves de l’Université Sorbonne, qui avaient bloqué leur campus de Clignancourt mardi matin.

« Rafah sous surveillance »

Flora Chanvril, employée de l’école et déléguée syndicale de FO au CSE, soutient la demande d’un groupe de travail lié aux partenariats, souligné par le message sur sa pancarte, « Les étudiants nous apportent de l’espoir ». Pour elle, arrêter les collaborations n’est pas une solution viable. Toutefois, une discussion approfondie sur le sujet en établissant des critères solides applicables indistinctement à tous les pays, sans se concentrer strictement sur des aspects écologiques, est essentielle.

D’un autre côté, François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains pour les élections européennes, se tenait non loin des étudiants. Il a affirmé sa présence en tant que porte-parole des étudiants insatisfaits de voir leur faculté constamment paralysée par des blocages. Il a suggéré que les étudiants responsables des interruptions d’examens soient privés de ceux-ci et que les étudiants étrangers impliqués dans les troubles soient renvoyés dans leur pays d’origine. Louis Boyard, député de La France Insoumise, lui a répondu, accusant Bellamy d’esquiver constamment le thème du génocide à Gaza.

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