Le mercredi 8 mai, l’institution de surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe, Gwad’air, a déclaré une alerte rouge pour un taux excessif de PM10, des particules fines dans l’air, selon une annonce de la préfecture. C’est la deuxième fois en moins d’un mois que cela survient.
Les prédictions indiquent qu’il y aura une dépassance du seuil d’alerte de 80 microgrammes par mètre cube en 24 heures concernant les particules fines PM10, les mercredi et jeudi prochains, a ajouté Gwad’air, rappelant l’activation du mécanisme d’alerte suite à plusieurs jours de dépassement du seuil réglementaire.
La pollution est associée à l’arrivée d’air rempli de poussières désertiques sur le territoire, a clarifié la préfecture.
La Guadeloupe est souvent touchée par les pollutions causées par les brumes de sable, un mélange de poussières venant du Sahara et du Sahel apportées par les vents alizés aux Antilles, engendrant des brumes denses et un air irrespirable.
Quand ces épisodes se produisent, de nombreuses personnes souffrent d’irritation des yeux ou de la gorge, voire éprouvent des difficultés à respirer, d’où les diverses recommandations de santé émises, en particulier pour les groupes vulnérables tels que les jeunes enfants, les personnes âgées, ou les femmes enceintes. Ce phénomène est présent tout au long de l’année, mais s’aggrave de mai à octobre dans la région.
Une étude publiée en 2019 a révélé une corrélation entre l’exposition des femmes enceintes aux particules fines et le risque d’accouchement prématuré aux Antilles.
Laisser un commentaire