Le lundi 6 mai, le Hamas a fait part de son acceptation de l’offre de trêve présentée par les intermédiaires égyptiens et qataris pour la bande de Gaza. Il a été précisé dans un communiqué que le leader de la branche politique en exil du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, a communiqué sa décision au premier ministre du Qatar et au directeur du service de renseignement égyptien.
L’annonce a provoqué des manifestations de réjouissance et des coups de feu à Rafah, une ville située à la frontière sud de la bande de Gaza assiégée, où Israël envisage une importante attaque militaire.
Cependant, les détails de la dernière offre présentée par les médiateurs n’ont pas encore été révélés, et le gouvernement de Benyamin Nétanyahou n’a pas encore répondu à cette annonce. Un porte-parole anonyme du Hamas a déclaré que c’est dorénavant au gouvernement israélien de choisir « entre accepter l’accord de trêve ou de s’y opposer ».
Des négociations récentes, qui ont eu lieu au Caire le week-end dernier, ont rencontré des résistances de part et d’autre. Le Hamas exigeant une trêve permanente, une proposition rejetée par Israël, qui menace d’éradiquer le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza.