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4 mai 2024 5 h 09 min

« Apero avec Maïtena Biraben: Pas mémère à 56 ans »

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C’est un peu contraire aux habitudes d’avoir un apéritif à l’heure du thé avec une personne qui pratique le jeûne et qui vient de terminer une semaine de détox. C’est encore plus étrange lorsque cette personne est connue pour être une fêtarde. Le rendez-vous a lieu au Café Jeannette à Paris, un agréable restaurant situé près de la tour Montparnasse. Il dégage une ambiance de guinguette, avec ses stores à rayures jaunes, sa terrasse verte et fleurie, bien qu’un peu trop venteuse ce jour-là pour s’y installer.
Il prend juste le temps de profiter du décor magnifiquement rétro avant que Maïtena Biraben, l’ancienne présentatrice de télévision, arrive pile à l’heure. Elle a une allure naturelle, les cheveux blonds courts et ébouriffés, vêtue d’un pull rose sous une grosse doudoune noire, et des jeans et des bottes. Obligée par sa période post-diète, elle opte pour un café sans sucre. « Je préfère rester encore un peu dans ma phase de cétose », explique-t-elle. C’est lors de cette phase que, à défaut de glucides, son carburant habituel, le corps puise dans les graisses. Depuis quinze ans, elle s’oblige à un grand nettoyage de printemps du corps et de l’esprit une fois par an. « Cela remet tout à zéro, c’est bénéfique pour la peau, les os, l’énergie », nous rassure-t-elle avec sa bonne mine.

Cette brasserie est la destination de choix pour elle car non seulement elle offre un menu délectable, mais elle se trouve également à proximité de Mesdames productions, une entreprise qu’elle a montée en 2019 avec sa complice de longue date, Alexandra Crucq. Leur amitié débuta lors de l’arrivée de Maïtena à Paris pour collaborer avec Thierry Ardisson, où Alexandra occupait le rôle d’assistante. C’est dans le sixième étage de la tour qui offre une vue imprenable sur tout Paris qu’elle s’est engagée dans cette nouvelle direction, loin des projecteurs.

Leur équipe compacte produit des documentaires et des fictions pour le web ou via des plates-formes comme OCS. A partir du 2 mai, elles ont embarqué dans un projet supplémentaire, en lançant un média numérique réservé à la femme de 45 ans et plus. Mesdames.media, accessible à tous sans frais, publie quotidiennement du contenu vidéo abrégé: des entrevues, des crash-tests, des témoignages et des segments humoristiques. Y figure le visage familier et l’influence de l’ancienne animatrice vedette du PAF.

Elles visent à renverser l’idée que la vie d’une femme de 50 ans est marquée par l’aspect négatif de la perte. Au contraire, comme un homme de 50 ans, une femme de cet âge représente la somme de toutes ses expériences, et non la fin de ce qu’elle a vécu. Elle insiste sur le fait qu’une femme de 56 ans n’est pas une « mémère », et ne veut pas être perçue comme tel. Pour lire la suite de l’article, il est nécessaire de s’abonner.