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2 mai 2024 5 h 09 min

« Définition élargie de l’antisémitisme aux États-Unis »

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Face à une série de tensions aux États-Unis, en particulier sur les campus universitaires, en raison de manifestations en faveur de la Palestine, la Chambre des Représentants a décidé, le mercredi 1er mai, de modifier la définition de l’antisémitisme utilisée par le ministère de l’éducation.
Une section de la politique américaine attribue un label d’antisémitisme aux protestataires universitaires, citant notamment des déclarations anti-Israël, un allié de premier plan des États-Unis dans la région du Moyen-Orient.
Le texte législatif, approuvé par des législateurs des deux partis dans l’après-midi, incorpore la définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Selon la proposition, « l’antisémitisme est une certaine notion des juifs qui peut s’exprimer par une animosité envers eux. Les expressions rhétoriques et physiques de l’antisémitisme ciblent les individus juifs ou non, leurs biens, les institutions communautaires et les lieux de culte ».

Les critiques de la proposition législative soutiennent toutefois que cette définition entrave certaines critiques de l’État d’Israël, une accusation que l’IHRA rejette. Ils reprochent aux législateurs de promouvoir son adoption afin de limiter la liberté d’expression sur les campus américains. « Les commentaires critiques envers Israël ne constituent pas en soi une discrimination illégale », a averti le représentant démocrate Jerry Nadler, en contestation du texte.

Pour que cette loi soit mise en œuvre, elle doit encore être adoptée par le Sénat, où son futur est toujours en suspens, et ensuite être ratifiée par le président américain, Joe Biden.

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