Alors que peu d’action financière personnelle est prévue pour commencer ce mercredi 1er mai, un certain nombre d’échéances clés vont se produire tout au long du mois.
Le 1er mai marquera une augmentation du salaire minimum pour les employés de maison. C’est la deuxième fois que ce salaire subit un ajustement depuis le début de l’année 2024, et il sera appliqué à partir de mai pour les salaires qui seront payés à la fin du mois à la suite de négociations entre les partenaires sociaux.
En terme plus précis, un employé de niveau 1 qui est sans certification spécialisée (comme un baby-sitter occasionnel ou un employé familial sans formation) recevra désormais un salaire d’au moins 12 euros brut (9,22 euros net) par heure, une augmentation par rapport aux 11,75 euros précédents. Pour les nounous à domicile qui n’ont pas de titre professionnel (niveau 3), ils recevront maintenant 12,26 euros brut, en hausse par rapport aux 12,01 euros précédents.
Selon Sigried Debruyne, présidente statutaire et du dialogue social de la Fédération des particuliers employeurs de France, les employés des particuliers sont dorénavant rémunérés 3 % au-dessus du SMIC pour le niveau 1 selon la grille salariale. Ce principe restera en place car il fait partie de l’avenant à la convention collective négociée en janvier.
Concernant le salaire horaire des assistantes maternelles, il passe de 3,45 euros à 3,50 euros brut, et de 3,59 euros à 3,64 euros pour celles qui ont un « titre professionnel », ces montants sont par enfant accueilli et ne comprennent ni les congés payés ni l’indemnité d’entretien et les frais de repas.
Une augmentation du taux de contribution patronale conventionnelle pour la formation professionnelle a été observée sur les bulletins de salaire du mois d’avril, passant de 0,40 % à 0,70 %. Selon Mme Debruyne, « cela va permettre la réalisation de formations supplémentaires et compenser le recul des départs en formation due à la réduction des budgets de formation survenue en milieu d’année 2023 ».
Le 1er mai a marqué un léger accroissement du tarif « repère » du gaz naturel. Comparativement au mois d’avril, le prix moyen du gaz naturel (PRVG) pour mai a augmenté de 1,4 %, soit 111,19 euros TTC par mégawattheure (MWh). Cet indicateur comprend les portions fixes (abonnement) et variables pour les consommateurs se chauffant et cuisinant à l’aide du gaz raccordés au réseau GRDF. Ces changements ont été provoqués par « une petit hausse des tarifs du marché de gros du gaz naturel », alors que les prix étaient en déclin depuis la fin de l’année 2023, précise la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
Publié mensuellement par la CRE depuis l’élimination des tarifs régulés du gaz en milieu d’année 2023, ce tarif de référence vise à faciliter la comparaison des différentes offres par le consommateur. Il représente « une estimation moyenne des coûts encourus par les fournisseurs dans le cadre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel », y compris « les coûts d’approvisionnement (sur le marché de gros) et les coûts hors approvisionnement » (coûts commerciaux, de transport et de stockage, rémunération du fournisseur, etc.).
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