La course en solitaire, The Transat CIC, verra la jeune Violette Dorange, 23 ans, être le plus jeune concurrent. L’étudiante ingénieure de 23 ans de l’INSA à Rennes prévoit de rejoindre New York par voilier de 18 mètres et non par avion. En face de 32 concurrents, elle quittera Lorient, Morbihan, le 28 avril. Dorange affrontera des vents et des courants opposés lors d’une course intense de 6 482 kilomètres.
Violette Dorange doit faire preuve d’endurance tout au long de ce voyage, où ses repas consisteront en des mets lyophilisés qu’elle préparera sur un réchaud, ayant seulement des micro-siestes comme répit et une vue de l’Atlantique Nord comme seul paysage. L’épreuve sera un pas nécessaire pour Dorange pour se familiariser avec son bateau mono-quille, DeVenir, et se qualifier pour le Vendée Globe, qu’elle décrit comme le Saint Graal pour les marins.
En participant à deux courses transatlantiques, débutant par le sprint en solitaire et se terminant par une course de retour partant de New York le 29 mai, Dorange espère se préparer pour le Vendée Globe. Après avoir passé les trois derniers mois à remettre en état son voilier, Dorange s’est montrée satisfaite de la performance de son bateau après un test des nouvelles voiles. Originaire de la région et maintenant basée à Port-la-Forêt, Dorange se prépare pour le défi à venir.
Pour la 10ème édition du Vendée Globe, une course en solitaire à travers le monde sans arrêts ni aide, qui débutera aux Sables-d’Olonne le 10 novembre, une jeune femme, mesurant seulement 1,60 m sera probablement la plus jeune participante de l’histoire. Cela semble être une constante dans toutes ses compétitions en solo jusqu’à maintenant.
Malgré son jeune âge, Violette Dorange a franchi toutes les étapes requises. Native de Charente-Maritime, loin de la mer, elle s’est initiée à la navigation à l’âge de 7 ans sur un Optimist, un dériveur d’une longueur de 2,40 mètres, grâce à la Société des Régates Rochelaises. Etudiante appliquée au sein de la section sport études du Lycée Jean-Dautet à La Rochelle, elle a ensuite remporté avec sa partenaire Camille Orion trois places de podium à l’occasion des Championnats du Monde de Jeunes sur 420, un autre type de dériveur de 4,20 mètres. Cependant, elle trouve les régates courtes manquant de défis.
Ses parents, Arnaud et Carole, vétérinaires ruraux et amis de Jean-Pierre Dick, un confrère vétérinaire et navigateur accompli avec quatre victoires à la Transat Jacques Vabre et deux à la Barcelona World Race (un tour du monde en duo), mais également avec quatre participations au Vendée Globe, sont en partie responsables de sa passion. « Quand j’étais petite, j’aidais toujours à la préparation de son bateau avant chaque course. À 14 ans, j’ai décidé que je n’allais pas attendre d’être adulte pour accomplir de grandes choses », raconte Violette, avec un sourire.
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