Au matin du 27 avril, une centaine de personnes suspectées d’être des protestataires pro-palestiniens ont été arrêtées sur le campus de l’Université Northeastern de Boston, selon une annonce de l’université sur le réseau social X. La police a démantelé leur campement illégal, précise l’université dans son communiqué, tout en soulignant qu’un événement qui avait commencé en tant que manifestation étudiante deux jours plus tôt avait été infiltré par des organisateurs professionnels n’ayant aucun lien avec l’université.
L’université a également critiqué l’utilisation de « discours antisémites violents » tels que « tuez les juifs » la nuit précédente, spécifiant que cette action était inacceptable. Suite à l’évacuation, environ 100 personnes ont été arrêtées par la police. Les étudiants qui ont présenté leurs cartes d’identification de l’Université Northeastern ont été relâchés tandis que ceux qui n’ont pas pu prouver leur affiliation à l’établissement ont été retenus. Les étudiants arrêtés sur le campus seront soumis à des « procédures disciplinaires » mais échapperont à des actions juridiques, d’après le communiqué.
Cette manifestation était une extension du mouvement de soutien aux Palestiniens et contre la guerre en cours dans la bande de Gaza qui s’est développé sur divers campus américains depuis son origine à l’université de Columbia à New York la semaine précédente. Le président de Columbia a par ailleurs annoncé qu’il n’ordonnerait pas l’évacuation par la police de New York (NYPD) du campement établi sur son campus. Cependant, un leader du mouvement s’est vu refuser l’accès au campus universitaire dans le nord de Manhattan suite à des déclarations jugées antisionistes dans une vidéo.
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