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27 avril 2024 3 h 08 min

« Macron envisage troisième convention citoyenne »

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Emmanuel Macron a annoncé le vendredi 26 avril qu’une nouvelle convention citoyenne sera mise en place avant la fin de l’année, suivant celles ayant trait au climat et à la fin de vie. Cette troisième convention, qui sera développée en collaboration avec le Conseil économique, social et environnemental (CESE), a pour objectif de aboutir avant la fin de son quinquennat. Le président a également suggéré la possibilité de conventions initiées par les citoyens eux-mêmes.

La précédente convention sur la fin de vie, qui a duré plusieurs mois, a permis à quelque 200 citoyens français, choisis au hasard, de réfléchir à une modification de la législation relative à la fin de vie. Ils ont alors fait des recommandations, qui ont donné lieu à un projet de loi présenté en Conseil des ministres le 10 avril. Ce projet de loi a commencé à être examiné à l’Assemblée nationale le lundi suivant, un processus qui pourrait prendre jusqu’à deux ans.

Cette aide à la fin de vie sera uniquement disponible pour les patients majeurs, nés en France ou y résidant depuis longtemps, et capables d’exprimer clairement leur volonté. Elle exigera également qu’ils souffrent de douleurs insupportables et incurables, qu’elles soient physiques ou psychologiques. Enfin, leur vie devra être à risque à court ou à moyen terme.

Macron a félicité le travail effectué par la convention sur la fin de vie, la qualifiant de facteur d’apaisement de la société sur une question d’importance éthique, tout en la faisant évoluer. Il n’a pas exclu la possibilité de recourir à des référendums.

Face à l’indifférence envers les affaires publiques, l’individu était convaincu que la démocratie délibérative et participative pourrait réunir à nouveau les différentes parties. Ce dernier a également admis que quelques aspects de la première convention étaient mal organisés. Beaucoup d’observateurs ont reproché au gouvernement d’avoir fait fi des résultats de la convention citoyenne sur le climat.

De plus, Emmanuel Macron n’a pas rejeté l’idée d’utiliser des référendums. Il envisage plusieurs référendums dont il pourrait être à l’origine. Il a exprimé son souhait de le faire à un moment opportun, soulignant que le référendum répond souvent à la question posée de manière plutôt binaire – oui ou non, sans tenir compte de la personne qui la pose.