Au commencement de 2023, la Colombie-Britannique, une province canadienne située à l’ouest, avait décidé d’arrêter de sanctionner la détention de moins de 2,5 grammes de cocaïne, d’héroïne, de fentanyl ou d’autres drogues illicites, à condition que cela soit à des fins personnelles. L’objectif était de combattre la crise des opiacés qui sévit en Amérique du Nord, tout en déstigmatisant les consommateurs de drogue, considérant davantage le problème comme une question de santé publique.
Cependant, depuis l’introduction de cette politique, la consommation de drogues a considérablement augmenté dans les espaces publics tels que les parcs, les rues, les plages et les hôpitaux. À la suite de nombreuses critiques, la province a donc décidé, le vendredi 26 avril, de mettre un frein à cette politique de décriminalisation appliquée pour une période expérimentale de trois ans.
Auparavant, l’un des rôles de la police était surtout de fournir des informations sur les services de santé et sociaux aux consommateurs. Désormais, elle est autorisée à confisquer les drogues illégales et à forcer un consommateur à quitter le lieu ou à l’arrêter.
L’Oregon prévoit de réintroduire des sanctions pour la possession de petites quantités de stupéfiants
« La sécurité reste notre priorité. Si nous contunuons à soutenir ceux qui luttent contre des addictions, nous ne tolérons pas le chaos qui règne dans les rues, menaçant ainsi la sécurité des gens », a déclaré David Eby, le Premier ministre progressiste de la province. Un communiqué précise que la possession de petites quantités à la maison n’est pas pénalisée.
L’État de l’Oregon, au sud, a annoncé début avril son intention de réinstaurer des sanctions pour la détention de petites quantités de drogues à partir de septembre, après avoir été le premier État américain à décriminaliser toutes les drogues.
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