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23 avril 2024 20 h 10 min

« Naufrage à Djibouti: 16 morts, 28 disparus »

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Suite au naufrage d’un bateau au large de Djibouti, dans la Corne de l’Afrique, au moins seize migrants ont perdu la vie, tandis que vingt-huit autres ne donnent plus signe de vie, d’après une déclaration de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le mardi 23 avril. L’OIM et les autorités locales ont lancé des opérations de recherche et secours, laissant savoir que l’embarcation transportait 77 migrants, dont un enfant au moins. L’enfant en question, le sort de celui-ci n’a pas été précisé par l’OIM.

En quelques semaines seulement, l’OIM rapporte un deuxième naufrage près des côtes de Djibouti. Le précédent, survenu le 8 avril, a causé la mort d’au moins trente-huit migrants, dont des enfants. La « route de l’est », empruntée par les migrants de la Corne de l’Afrique qui tentent de rallier l’Arabie saoudite en passant par le Yémen en guerre, est considérée par l’agence comme l’une des voies migratoires les plus périlleuses et les plus complexes au monde et en Afrique.

Le 8 avril, l’OIM a révélé qu’en 2023, près de 698 personnes, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie en empruntant la « route de l’est ». Cependant, ce bilan pourrait être encore plus lourd, car plusieurs drames ne sont généralement pas signalés. L’organisation rappelle à ce titre qu’en novembre 2023, soixante-quatre migrants avaient été portés disparus, suspectés d’être décédés en mer, suite à un naufrage près des côtes yéménites.

En plus des naufrages, les migrants affrontent sur leur parcours des défis tels que la faim, les problèmes de santé, les trafiquants et autres criminels, tout en souffrant d’un manque de soins médicaux, de nourriture, d’eau et d’hébergement, comme l’indique l’organisation. L’OIM rapporte que les Éthiopiens constituent 79% des environ 100 000 migrants qui ont atteint le Yémen en 2023, en provenance des côtes de Djibouti ou de Somalie, le reste étant des Somaliens. La majorité invoquent des raisons économiques pour justifier leur départ, mais certains évoquent également les violences ou les catastrophes climatiques en Éthiopie. Contribuer.