Le samedi 20 avril, vingt et un avions militaires de la Chine ont été signalés autour de l’île autonome de Taïwan, à partir de 08h15 heure locale, soit 02h15 à Paris. Cette information a été révélée par le ministère de la défense taïwanais, un mois avant l’inauguration du président élu Lai Ching-te.
Il a été constaté que dix-sept de ces avions avaient franchi la ligne médiane dans le détroit de Taïwan, qui est une ligne de démarcation non reconnue par la Chine, qui se trouve entre les deux pays.
Le ministère a informé que les forces armées taïwanaises observent ces activités par le biais de systèmes de surveillance, et ont pris les dispositions nécessaires pour répondre de manière appropriée. Cette ingérence continue dans l’espace aérien taiwanais s’inscrit dans ce que les experts qualifient de stratégie de « zone grise », une série d’intimidations qui ne conduisent pas à des hostilités actives. Ces actions ont pris une ampleur croissante, ce qui a attiré l’attention de Pékin. Tsai, le président actuel, doit passer le pouvoir à Ching-te, son vice-président actuel et membre du Parti démocratique progressiste, le 20 mai. Ching-te, qui a remporté les élections présidentielles du 13 janvier, est également en faveur d’une position de fermeté face à Pékin.
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