L’individu qui a tenté de s’auto-immoler devant le tribunal du Manhattan où Donald Trump était jugé, est décédé selon plusieurs sources médiatiques américaines le samedi 20 avril. Cette personne a été identifiée comme Maxwell Azzarello, âgé d’environ 37 ans et originaire de Saint Augustine, Floride. La cause de cet acte désespéré demeure encore incertaine. Maxwell était dans un état critique à son arrivée à l’hôpital, d’après la police de New York.
La conférence de presse tenue une heure après l’incident rapporte que la victime est entrée dans le parc Collect Pond, qui est situé juste en face du tribunal où se déroulait le procès de l’ancien président républicain. On rapporte qu’il a ouvert un sac contenant des tracts colorés qu’il a ensuite dispersés dans le parc, et un bidon que la police suppose contenir un liquide accélérant les flammes.
De façon choquante, il s’est mis le feu, transformant son corps en torche humaine. Des policiers se sont précipités vers lui pour aider, mais il a fallu un certain temps avant que son corps en feu ne succombe et qu’un extincteur ne soit finalement utilisé pour éteindre les flammes. Grièvement brûlé, il a été évacué sur un brancard par les services de secours.
Certains écrits retrouvés sur lui semblaient faire allusion à des théories du complot.
D’après des informations recueillies par plusieurs médias américains y compris les agences de presse Reuters et Bloomberg, il a été révélé que les pamphlets laissés sur les lieux par l’individu faisaient allusion à des « milliardaires maléfiques » et exhortaient à la dénonciation de la corruption. A ce jour, nous le considérons comme un adepte de théories du complot « , a déclaré Tarik Sheppard, sous-commissaire de la police new-yorkaise lors d’une conférence de presse. Selon Joseph Kenny, un autre officier de police, les écrits trouvés contiennent des informations sur des schémas Ponzi et suggèrent que certaines institutions d’éducation sont des masques pour la mafia.
A l’endroit où l’incendie s’est produit, des habits continuaient de brûler doucement. Une journaliste de l’Agence France-Presse sur le site a noté qu’une forte odeur persistait encore quelques minutes après. Un témoin nommé Dave, âgé de 73 ans, a raconté comment il a vu l’homme lancé des papiers en l’air avant d’allumer un bidon, de verser le contenu sur lui-même et de s’y mettre le feu avec un briquet. D’après le rapport de la police, l’homme serait arrivé à New York quelques jours auparavant.
Le parc, où ce drame s’est produit, avait déjà été investi par des manifestants pro et anti-Trump depuis le début du procès lundi, sans aucun incident significatif. Cependant, le tribunal demeure sous surveillance soutenue en raison de la présence presque quotidienne de l’ancien président américain. Les forces de l’ordre ont déclaré qu’elles reverraient leurs protocoles de sécurité, même si, comme l’a précisé l’officier Jeffrey Maddrey, « l’homme n’avait violé aucun protocole de sécurité ». « Le parc était accessible au public », a-t-il ajouté.
Le jury est complet pour le procès de Donald Trump.
C’est lors de l’annonce de la sélection du jury complet pour le procès de Donald Trump par le juge Juan Merchan, se composant de douze titulaires et six suppléants, qu’un drame s’est produit à l’extérieur du tribunal. Cependant, cela n’a pas interrompu le déroulement historique du procès. À environ 15 heures, heure locale (21 heures à Paris), l’audience a repris sans aucun commentaire de la part de l’ancien président américain à son retour dans la salle d’audience.
Donald Trump, premier ex-président américain à être jugé dans un procès pénal, est accusé d’avoir effectué des paiements secrets afin de garantir le silence d’une ancienne actrice pornographique, Stormy Daniels, juste avant l’élection de 2016, qu’il a remportée de justesse contre la démocrate Hillary Clinton.
L’ancien président des États-Unis (2017-2021), qui compte se représenter à la Maison Blanche, a assisté vendredi matin à la quatrième journée d’audience au tribunal de Manhattan. Il s’est à nouveau plaint d’un « procès truqué » qui l’empêche de faire campagne. Il a également critiqué le juge Juan Merchan, le qualifiant de « pire juge », en raison de son interdiction de s’attaquer aux témoins et au jury, une violation selon Donald Trump de « son droit constitutionnel à la liberté d’expression ».