La présidence de l’Equateur a révélé le mercredi 17 avril que le déficit en énergie hydroélectrique a atteint un niveau historique sans précédent. Afin de rationner l’électricité et de rénover les infrastructures électriques du pays, deux journées de travail ont été suspendues.
Un communiqué de presse indique que certains responsables gouvernementaux, y compris l’ancienne ministre, ont intentionnellement caché des informations essentielles concernant l’état du système d’électricité national.
Le Président équatorien, Daniel Noboa, avait déjà proclamé une « urgence » dans le domaine de l’électricité le mardi précédent, demandant la démission de la ministre de l’énergie, Andréa Arrobo. Il a par la suite nommé Roberto Luque, ancien responsable du ministère des Transports et des Travaux Publics.
La présidence condamne ces agissements, qualifiés d' »actes de corruption et de négligence sans précédent », qui ont servi à dissimuler la gravité de la situation actuelle et à retarder l’adoption de décisions appropriées.
Parmi les faits les plus marquants mentionnés par la présidence figurent des stocks critiques de divers réservoirs d’eau et un déficit de débit dans les centrales hydroélectriques, une situation qui marque un record historique.
En plus d’un allégement de 50% sur les factures d’électricité des ménages pour le mois d’avril, la présidence a déclaré que les jeudi et vendredi seraient des jours non ouvrables, tout en assurant que « les secteurs stratégiques du gouvernement seront totalement mobilisés pour résoudre cette crise énergétique ».
Le communiqué indique que ces deux jours de repos permettront la gestion de l’électricité, dont les informations précises seront fournies plus tard dans la journée, ainsi que l’entretien des centrales électriques. Un examen a été initié et soumis à la procureure générale contre 22 agitateurs présumés.
Laisser un commentaire