Le Journal du Bureau publie des informations intéressantes. Il y a deux ans, un grand nombre de dirigeants d’entreprise ont prévu une augmentation des congés maladie en raison de facteurs tels que le Covid-19 et le vieillissement de la main-d’œuvre. Leurs prévisions se sont avérées exactes, toutefois, principalement pour les petites entreprises. La neuvième édition du baromètre annuel de l’absentéisme de Malakoff Humanis, qui paraîtra mercredi 17 avril, appuiera ces données.
En 2023, seuls 42% des employés ont pris au moins un arrêt de travail pour cause de maladie, un taux inférieur à celui observé avant la pandémie de Covid-19 (44% en 2019). Malakoff Humanis signale une tendance à la baisse générale des arrêts pour maladie, comme cela a été révélé précédemment par l’observatoire Diot-Siaci. Par contre, cette baisse ne s’applique pas aux très petites entreprises (TPE).
Pour les entreprises de plus de 1 000 employés, le pourcentage de salariés ayant pris au moins un congé maladie en 2023 a chuté à 33%, contre 49% en 2021. En revanche, les entreprises de moins de 10 salariés ont vu les absences pour maladie augmenter, passant de 30% en 2021 à 38%, puis à 40% en 2023. Cette hausse de 10 points de pourcentage en deux ans n’est pas bénéfique pour les petites entreprises, pendant que les grandes semblent s’améliorer. Ces informations proviennent de l’étude de Malakoff Humanis, réalisée entre le 2 et le 24 janvier sur un échantillon de plus de 2 800 employés et 400 dirigeants ou responsables des ressources humaines du secteur privé.
Les conditions professionnelles au sein des TPE s’aggravent-elles au point de nuire à la santé des employés ? « Les congés pour problèmes de santé mentale (…) représentent toujours 15% des arrêts de travail, soit un quart des absences prolongées », notamment pour toutes sortes d’entreprises. Est-ce que l’on assiste à une vague croissante d’indifférence qui concernerait uniquement les TPE ?
Respect des prescriptions d’arrêt de travail
Le nombre de salariés déclarant être engagés est désormais moins élevé qu’auparavant. Pourtant, il est nécessaire de chercher des réponses plus approfondies ailleurs. « La question des TPE est un enjeu réel qui n’a pas été suffisamment pris en compte. On commence à se faire une idée plus précise du rôle du travail à distance sur les arrêts maladie », participe Anne-Sophie Godon, responsable des services de Malakoff Humanis.
Le travail à distance, largement répandu dans les grandes organisations, reproduit le phénomène qui, lors des confinements, a conduit à une baisse de l’absentéisme. En travaillant à domicile, les salariés ont tendance à ne pas signaler leurs maladies courantes et à poursuivre leur travail, malgré la difficulté, chez eux. Au cours de la dernière année, près de 45% des salariés éligibles ont ainsi opté pour un ou plusieurs jours de travail à distance plutôt que de consulter un médecin lorsqu’ils étaient malades, tel que divulgué par le baromètre.
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