Résumé matinal de l’Itinéraire
Découvrez une piste cyclable impressionnante! Une piste double pour les cyclistes a été aménagée sur la rue Lafayette, traversant rapidement les 9ème et 10ème arrondissements fort urbains de Paris. C’est une opportunité pour une balade énergétique. Sur le parcours, des parcs et des arbres exceptionnels offrent des pauses précieuses pour les cyclistes fatigués.
1. Un immense noyer de Caucase de la hauteur d’une église
Depuis le début de la rue La Fayette, il ne faut que se diriger légèrement vers le nord pour se retrouver en quelques coups de pédale à la place d’Estienne-d’Orves, à l’entrée de l’église de la Sainte-Trinité. Levez les yeux! Le grand noyer de Caucase, qui domine le terrain de jeux pour enfants avec ses 26 mètres de hauteur se situe ici. Son tronc à l’écorce rugueuse fait 3,40 mètres de circonférence. Dans cette partie du parc qui précède l’église érigée pendant le Second Empire – en plein travaux avec seulement le clocher d’un blanc pur visible au-dessus des échafaudages – vous devrez même éviter les racines du géant, entre lesquelles des petites mares se sont formées après une forte tempête. Ses branches basses massives, presque horizontales, feraient rêver tout amateur de cabanes, jeunes et vieux. Après avoir profité de cet élan de verdure, il est temps de reprendre la route.
2. Des pins bien dissimulés
Nous naviguons à vue jusqu’à la pittoresque place Saint-Georges, qui est bordée au nord par l’immense résidence privée qui servait de domicile au président Adolphe Thiers à la fin du 19e siècle. Nous nous insinuons dans ce qui était autrefois ses jardins privés, maintenant appelés square Alex-Biscarre, pour nous installer sous les pins noirs. Ils sont six, imposants et droits, pas ostentatoire de leurs aiguilles, mais bien présents. Les deux figuiers qui prospèrent à côté d’eux sont déjà remplis de fruits. La petite maison à oiseaux suspendue à quelques mètres de haut ne semble pas être occupée. Néanmoins, l’endroit est si paisible que l’on peut entendre les oiseaux gazouiller de toutes parts dans les branches.
3. Des poiriers sur l’asphalte
Pour rejoindre la rue La Fayette, notre piste cyclable, on peut descendre et pousser le vélo dans la rue Milton, dont une section a été piétonnisée pour y créer une « rue des écoles », devant l’école polyvalente Milton. Il n’y a pas de circulation automobile ici. La chaussée a été refaite avec un revêtement plus clair pour réduire l’effet d’îlot de chaleur urbain, ce processus qui piège la chaleur avec les surfaces minérales de la ville et rend les canicules insupportables. L’effet est encore plus notable lorsque des arbres jouent leur rôle de climatiseur naturel. Dans la rue Milton, quatre jeunes poiriers, déjà grands et avec des fleurs particulièrement fines, ondulent au vent. Un merle audacieux semble particulièrement satisfait, faisant de rapides allées et venues entre les parterres plantés et les hautes branches de ces arbres fruitiers.
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