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Critiques Brèves: Arenz, Assouline, Malabou, Szablowski

Voici des critiques succinctes de dix livres notables publiés lors de la quinzième semaine de l’année. Ces travaux comprennent deux romans, deux beaux livres, un livre pour enfants, un recueil de récits journalistiques, un ouvrage de poésie, une analyse littéraire, une étude historique sur l’art et un travail philosophique.

Prenons par exemple le bel ouvrage « L’Esprit grec » de Nikos Aliagas. Elevé avec la croyance que l’homme qui parle et pense en grec est un homme libre – attribué à Démosthène – Aliagas offre une interprétation profonde de ce concept. Ce livre personnel et sensible est une création de l’âme de son pays. Il utilise des phrases puissantes tirées de diverses sources, de Pindar à Yannis Ritsos et de Sophocles à Georges Séféris, et les associe à ses propres photographies du peuple et des paysages de Grèce, autant dans les îles que dans les villes. Les mots et les images se mélangent pour donner une expérience charnelle de l’ « esprit grec », à la fois sérieux et joyeux, lucide et libre. Aliagas, connu depuis longtemps comme animateur, chanteur, acteur et journaliste, et plus récemment comme photographe, continue de surprendre.

Une autre suggestion de lecture est le roman « L’Eté où tout a commencé » d’Ewald Arenz.

Frieder, un adolescent de 16 ans, envisage un été sombre après la fin de l’école, en raison de ses mauvaises performances scolaires, qui pourraient le forcer à redoubler s’il n’arrive pas à réussir un examen de rattrapage. Sa famille le contraint à passer les vacances d’été avec ses grands-parents, où il devra se concentrer sur ses études de latin et de mathématiques. Frieder a une affection particulière pour sa grand-mère, mais il abhorre son grand-père, un homme strict et froid qui insiste pour être adressé formellement. Cependant, Frieder peut compter sur le soutien de son meilleur ami, Johann, et de sa sœur Alma, qui travaille dans une maison de retraite de leur petite ville bavaroise. Malgré l’observation constante de son grand-père, Frieder parvient à se livrer à des aventures rocambolesques avec Johann, Alma et une belle jeune fille nommée Beate. C’est précisément après une soirée passée à vandaliser une pelle mécanique sur un chantier de construction que Frieder réalise que son grand-père n’est pas aussi insensible qu’il le pensait. Il découvre alors une part cachée de l’histoire de ses grands-parents, qui ont été expulsés de Prusse-Orientale par les Russes après la guerre. Le reste de cet article est accessible uniquement aux abonnés.

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