« La cessation instantanée de la guerre à Gaza et des terribles misères humaines qu’elle provoque est primordiale. La paix au Moyen-Orient ne peut découler du terrorisme, de l’agressivité ou du conflit. Au lieu de cela, elle découlera de la mise en œuvre de la solution à deux États. C’est la seule alternative viable pour assurer la tranquillité et la sûreté pour tous, et pour éviter que les Israéliens et les Palestiniens ne soient à nouveau victimes des horreurs qu’ils ont vécu depuis les attentats du 7 octobre 2023.
Le 25 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a enfin assuré ses obligations en demandant un cessez-le-feu instantané à Gaza. C’était une étape primordiale qui devrait être accomplie sans plus de délai.
Face au volume inacceptable de pertes humaines, nous, les dirigeants d’Égypte, de France et de Jordanie, demandons l’application immédiate et sans condition de la résolution 2728 du Conseil de sécurité de l’ONU. Nous soulignons l’urgent besoin d’établir un cessez-le-feu durable à Gaza.
Nous insistons sur l’importance vitale de l’application de l’appel du Conseil de sécurité pour la liberté immédiate de tous les otages et réitérons notre soutien aux pourparlers menés par l’Égypte, les États-Unis d’Amérique et le Qatar concernant le cessez-le-feu, les otages et les prisonniers.
Respect équivalant de toutes les vies »
Encourageant tous les acteurs à adhérer aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, nous alertons sur les retombées périlleuses d’une éventuelle offensif israélienne à Rafah. Plus de 1,5 million de civils palestiniens y ont cherché un abri. Une telle attaque accentuerait uniquement les pertes humaines, multiplierait les souffrances, intensifierait le danger et les répercussions d’un déplacement massif éventuel de la population de Gaza, et poserait un risque d’escalade dans la région.
Nous réitérons notre respect égal pour toute vie humaine. Nous dénonçons toutes les transgressions du droit humanitaire international, y compris tous les actes de violence, de terrorisme et les attaques aveugles contre les civils. La sauvegarde des civils est une obligation juridique fondamentale pour toutes les parties et fait partie intégrante du droit international humanitaire. Tout manquement à cette obligation est formellement défendu.
Les Palestiniens de Gaza ne sont pas seulement soumis à une possibilité de famine, elle est déjà en train de s’installer. Une augmentation significative de l’approvisionnement et de la distribution d’aide humanitaire est impérativement nécessaire. Cette exigence est au centre des résolutions 2 720 et 2 728 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui soulignent l’urgence d’intensifier l’envoi de l’aide humanitaire.
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