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Pour commencer, nous voudrions mentionner avec enthousiasme qu’à un peu plus de 100 jours du commencement des Jeux, les lieux clés durables des Jeux Olympiques et Paralympiques sont déjà à la portée des organisateurs de Paris 2024. Ces derniers temps, des inaugurations ont été organisées successivement.
En fin février, Emmanuel Macron était déjà sur place pour la remise des clés du village réservé aux athlètes. Situé à Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Ile-Saint-Denis, ce village sera au cœur des activités des Jeux. Le 2 avril, il y avait aussi une cérémonie officielle au niveau de la marina de Marseille. Cette dernière accueillera les épreuves de voile. Assez récemment, et plus exactement une semaine en avance, il y a eu aussi une cérémonie au village destiné aux médias, situé à Dugny (Seine-Saint-Denis) et à l’Adidas Arena, porte de la Chapelle, à Paris, le 11 février.
A Saint-Denis, le Centre Aquatique Olympique (CAO) a été inauguré dernièrement. Il a fallu moins de trois ans pour construire le bâtiment de 20 000 mètres carrés conçu par les architectes Laure Mériaud et Cécilia Gross, qui sont respectivement présidente d’Ateliers 2/3/4 et directrice de VenhoevenCS. Le CAO représente seulement une petite partie d’un grand projet d’aménagement. d’ici 2032, ce projet va voir surgir un nouveau quartier résidentiel et de bureaux sur les 12 hectares de la Zone d’Aménagement Concerté de la Plaine Saulnier.
Le 21 mars dernier, trente-deux zones de baignade dans les rivières et les fleuves d’Ile-de-France ont été officiellement approuvées pour l’accès public. Cette décision a été motivée par l’audacieuse initiative de vouloir accueillir les épreuves de triathlon et de natation en eau libre des Jeux Olympiques dans la Seine, une idée qui a ressurgi en 2016 pour promouvoir la réhabilitation de la baignade. L’amélioration significative de la qualité de l’eau a été possible grâce à une dotation de 1,4 milliard d’euros fourni par le gouvernement et les collectivités locales pour la mise aux normes de certaines installations, une réalisation sans précédent.
Plus qu’un simple défi sportif, ce retour à la baignade en eau libre est un phénomène qui se propage à travers l’Europe et les villes nord-américaines. La préservation et l’accessibilité de l’eau deviennent des enjeux cruciaux dans ces régions. Les efforts pour dépolluer les rivières ont été intenses. Face à la perspective d’épisodes de chaleur de plus en plus longs, la recherche de nouvelles zones de fraîcheur devient une nécessité. La baignade en eau libre est ainsi intégrée dans les plans climatiques et les stratégies d’adaptation au changement climatique, symbolisant un nouvel art de vivre.
Nous sommes heureux d’annoncer la renaissance de Florange, un site revitalisé depuis sa fermeture il y a douze ans. Le site est aujourd’hui reconnu pour son excellence et a été sélectionné pour fournir l’acier nécessaire à la confection des deux mille torches pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces dernières seront portées par onze mille relayeurs à partir du 8 mai. L’acier est initialement procédé à Châteauneuf dans la Loire, avant d’être laminé à chaud et à froid à Florange. Les bobines d’acier sont ensuite acheminées au site de Woippy en Moselle pour être découpées et finalement assemblées par différents collaborateurs. Le résultat final est un objet raffiné de 70 cm de hauteur, pesant seulement 1,5 kg avec une épaisseur d’acier à peine de 0,7 millimètres.
Que diriez-vous de suivre l’exemple de Micheline ? En mars dernier, à l’âge de 82 ans à Lyon, Micheline Bailly, membre de la section athlétisme de la Bayard Argentan, a battu le record national en salle sur 60 mètres dans la catégorie des 80-85 ans, avec un temps de 12,90 secondes. Micheline est également la détentrice du titre et du record français du 50 mètres et du 100 mètres dans sa catégorie d’âge. Elle espère réaliser son rêve en août : participer aux championnats du monde à Göteborg en Suède.
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