Un individu a été mis en détention provisoire suite à l’attaque d’un ambulancier à l’hôpital de Challans (Vendée), selon les informations obtenues par l’Agence France-Presse auprès du bureau du procureur des Sables-d’Olonne, le mardi 9 avril. L’individu, né en 2001, a été arrêté le lundi et est actuellement interrogé par la police à propos des événements, a déclaré la procureure de la République, Gwenaëlle Coto.
Au moment de l’incident, l’accusé était à l’hôpital avec son père, son cousin et d’autres membres de la famille, toujours selon la même source. Irrités par la longue attente, ils ont commencé à s’énerver, a rapporté Mme Coto. L’un d’eux a agressé une personne chargeant un brancard sur le parking, lui infligeant de graves blessures avant de s’échapper.
La victime était « un ambulancier qui se trouvait là », et a été retrouvé « au sol, inconscient », d’après le président du SAMU-Urgences de France (SUdF), Marc Noizet. Il a été hospitalisé en soins intensifs. Il se trouve actuellement dans un état stable, selon le directeur de l’hôpital de Challans, Francis Saint-Hubert, qui lui a rendu visite dimanche soir.
Après cette attaque, le service des urgences de l’hôpital a dû fermer « pendant plusieurs heures », d’après M. Noizet. De plus, des mesures de sécurité ont été mises en place, dont un agent de sécurité à l’entrée des urgences. On envisage également un « renforcement de l’équipe de transport interne, qui sera équipée, ainsi que le service des urgences, d’un dispositif PTI (protection travailleur isolé) », selon la direction de l’hôpital. Une cellule d’intervention médico-psychologique était toujours en place lundi à l’hôpital, toujours d’après la même source.
Dimanche dernier, Catherine Vautrin, en sa qualité de ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a déclaré que l’agression était « intolérable ». Dans son message sur X, elle a insisté sur la nécessité d’une condamnation ferme de cet acte. De son côté, Frédéric Valletoux, ministre adjoint à la santé, a qualifié samedi l’agression d' »acte odieux et lâche, » toujours sur X. Il a rappelé que l’hôpital est un sanctuaire où aucune violence envers le personnel soignant ne devrait être tolérée.
Monsieur Noizet a exprimé sa colère face à la violence envers les soignants. Selon lui, ils ne peuvent pas porter le poids de l’angoisse, de l’agressivité ou de la violence des patients et ceux qui les accompagnent. Il a dénoncé cette situation et a rappelé l’importance de leur sécurité au travail. Il a également souligné qu’il est compréhensible que des personnes soient inquiètes pour leurs proches malades, mais il est essentiel qu’elles comprennent que les soignants doivent pouvoir exercer leur travail en toute sécurité.
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