Suite au décès tragique de Shemseddine, un jeune de 15 ans victime de violences brutales à Viry-Châtillon (Essonne), l’enquête a continué le samedi 6 avril. Grégoire Dulin, Procureur de la République à Evry, a confirmé que les interrogatoires des cinq suspects gardés en détention étaient en cours, sans divulguer plus d’informations sur leurs rôles présumés.
L’enquête, sous la responsabilité de la police judiciaire de l’Essonne, se concentre sur des chefs d’accusation d’homicide volontaire et d’actes de violence en groupe près d’une école. Peu après l’annonce du décès de Shemseddine, un adolescent de 17 ans fut arrêté, suivi par deux autres jeunes du même âge, une fille de 15 ans, et un jeune adulte de 20 ans.
Ce terrible événement a eu lieu jeudi soir à proximité du collège Les Sablons, où Shemseddine était élève en classe de troisième. Il fut attaqué par des individus masqués et gantés. Malgré les interventions d’urgence, Shemseddine succomba à ses blessures le vendredi après-midi.
A Viry-Châtillon, petite ville tranquille située vingt kilomètres au sud de Paris, l’impact émotionnel de cet incident est encore palpable. Une campagne de financement a été lancée sur la page Facebook de la mairie afin de soutenir la famille du défunt. Des hommages sous forme de messages, incluant un ballon de football, ont été déposés devant le collège en hommage à « Shems » ou « Shemsk », appelant à ce qu’il repose en paix selon l’AFP.
La disparition de cet individu, survenue quatre jours après un autre assaut brutal contre une élève à Montpellier, a secoué la nation jusqu’à l’apex du gouvernement. « La nation est en deuil collectif », a déclaré la ministre de l’éducation Nicole Belloubet vendredi dernier, lors de sa visite au collège de la victime. « Nous serons implacables face à toute forme de violence », avait auparavant affirmé le président Emmanuel Macron, quelques heures plus tôt lors de sa visite à une institution éducative à Paris. « Il est impératif de sécuriser nos écoles contre de tels actes ».
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