Suite à l’agression d’une jeune fille de 14 ans à Montpellier, la ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a déclaré le jeudi 4 avril qu’une enquête administrative sera lancée afin de comprendre les circonstances entourant cet incident. Elle a exprimé son désir de découvrir tous les détails des événements ayant précédé l’agression, sur plusieurs semaines et mois. Madame Belloubet a attribué cette tâche à l’inspection générale de son ministère, tout en s’engageant à en tirer toutes les conséquences en une durée de huit jours.
Lors d’une intervention sur BFM-TV, elle a assuré sans équivoque qu’elle n’hésitera pas à agir. Elle a mentionné qu’une inspection générale se rendra sur les lieux dès le lendemain pour une mission de rapide évaluation, visant à établir les faits concrets et désigner les responsabilités. En fonction des résolutions de l’inspection générale, Madame la ministre a promis de prendre ses responsabilités.
Nicole Belloubet a insisté sur le fait qu’elle souhaite connaître tous les événements qui ont eu lieu à l’établissement où la jeune victime était inscrite, et ce qui s’est passé précisément les dernières heures avant l’agression, que ce soit à l’école ou à l’extérieur. Elle considère cela comme essentiel, afin d’offrir la vérité à la jeune victime, à sa famille et à l’ensemble de l’institution.
Elle a conclu en déclarant piètrement qu’aucune raison ne pourrait justifier l’agression d’une jeune fille de cet âge.
L’incident violent impliquant une jeune fille a eu lieu mardi vers 16 heures devant le collège Arthur-Rimbaud, situé dans le quartier de la Mosson (ou la Paillade), au nord-ouest de Montpellier. Après avoir été sérieusement blessée, Samara a repris connaissance, a déclaré mercredi soir le bureau du procureur de Montpellier, qui a aussi indiqué qu’elle devait être interrogée le jour suivant. Trois adolescents, de 14 et 15 ans – dont l’un était de la même école et a avoué « avoir frappé », selon la même source – étaient en détention provisoire mercredi pour tentative de meurtre sur une mineure de moins de quinze ans.
La mère de la victime a exprimé dans les médias que sa fille avait été victime de harcèlement avant cette agression, en particulier par l’une de ses camarades, suggérant un conflit lié à la religion. Mme Belloubet a déclaré : « si le harcèlement est confirmé, nous déciderons des mesures à prendre dans les prochains jours ».
Le président Emmanuel Macron, questionné lors de l’inauguration du centre aquatique olympique à Saint-Denis, dans la banlieue de Paris, a déclaré jeudi : « Rien ne justifie qu’une adolescente ait été agressée de cette manière par des jeunes de son âge. » Il a ajouté : « Nous consolidons les informations et une enquête est en cours. Je serai donc très prudent pour ne pas qualifier cette situation à ce stade ».
La Commission européenne a conseillé de souhaiter de "bonnes vacances" au lieu de "joyeux Noël". Mais pourquoi cette demande ? Découvrons-le ensemble
Les violentes protestations se poursuivent au Chili: la mort de Daniela Carrasco est toujours entourée de mystère, alors que "Ni una menos" accuse la police de torture.
Dans un message publié sur Twitter, le ministre ukrainien des affaires étrangères, M. Kuleba, a appelé la population à boycotter trois entreprises bien connues.