Après des mois de litiges juridiques et de conflits familiaux, Alain Delon, icône du cinéma français, a été mis sous « curatelle renforcée » le jeudi 4 avril, selon une source proche du dossier consultée par l’Agence France-Presse. Agé de 88 ans et souffrant gravement, Delon était sous sauvegarde judiciaire depuis janvier, avec un représentant judiciaire assigné pour superviser ses soins médicaux. Cette mesure a été « convertie en curatelle renforcée » le jeudi.
Cette décision signifie que Delon n’a plus une totale autonomie dans la gestion de ses actifs et les décisions qu’il pourrait prendre, et elle permet de prendre en charge certains aspects médicaux qui le concernent, a déclaré la source. La curatelle renforcée permet notamment au curateur de gérer le compte bancaire de la personne sous protection et de payer ses dépenses, selon le site service-public.fr.
Les trois enfants de Delon mènent une guerre fraternelle depuis début janvier, s’opposant par la presse et les tribunaux et promettant chacun de protéger leur père, dont la santé décline depuis un accident vasculaire cérébral en 2019. Ses fils, Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, croient que M. Delon est manipulé par leur soeur, Anouchka, 33 ans, qui aurait caché son état de santé et souhaiterait le ramener en Suisse.
Anouchka Delon a récemment porté plainte contre ses deux frères pour violation de la vie privée suite à la publication de l’enregistrement d’une conversation entre elle et son père. Le procès est prévu pour avril 2025 à Paris.
En fin de février, la maison de la célèbre star française avait été fouillée par les autorités judiciaires, qui y avaient récupéré 72 armes à feu non autorisées et 3000 munitions, suite à un avertissement du juge des tutelles. Les inspecteurs ont aussi découvert un stand de tir dans sa vaste propriété située en plein milieu d’une forêt de Douchy-Montcorbon, une petite commune de près de 1300 résidents dans le Loiret. Suite à cette découverte, une enquête sur le stockage illégal d’armes, l’achat et la possession illégale d’armes de catégorie A, B et C a été lancée, comme l’a révélé le procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux, à ce moment-là.
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