La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a dévoilé, mercredi 3 avril, qu’elle avit contrôlé 98 influenceurs en 2022 et prévoit 212 en 2023. Parmi ces personnalités de téléréalité, influenceurs de mode et créateurs de contenu humoristique, près de la moitié ont été trouvés en infraction.
La plupart des infractions constatées impliquaient des méthodes commerciales fallacieuses. Par exemple, ils omettaient de préciser la nature commerciale de leurs publications ou de clairement identifier la personne qui commandait leur diffusion.
Dans de graves cas, certains se sont vu reprocher d’avoir donné l’impression que la vente d’un produit ou d’un service non autorisé était légale. Des exemples de cela incluent un esthéticien effectuant des injections d’acide hyaluronique sans être médecin et la vente de produits contrefaits ou dangereux.
La DGCCRF a également signalé que certains influenceurs faisaient des déclarations trompeuses sur les propriétés curatives des produits, comme des compléments alimentaires prétendument capables de soigner certains cancers. D’autres faisaient la promotion de services prétendant augmenter les chances de gagner des jeux d’argent, par exemple la promotion d’un abonnement proposant des conseils en paris sportifs avec de prétendus gains importants et faciles.
Selon le communiqué de la DGCCRF, ces investigations pourraient se poursuivre auprès des annonceurs qui peuvent également être tenus responsables. Des avertissement et des injonctions ont été délivrés.
Suite à une enquête de deux ans, 35 notifications d’avertissement ont été délivrées à des influenceurs dont les infractions étaient sporadiques. Ceux qui avaient des comportements plus graves et intentionnels ont reçu 81 ordres de conformité accompagnés de 35 poursuites pénales, comme le révèle le rapport.
La DGCCRF remarque que la plupart des influenceurs vérifiés s’adaptent et se conforment. Cependant, elle continue d’enquêter sur ceux qui ne répondent pas à leurs ordres de mise en conformité. Elle indique également qu’elle renforcera ses contrôles en 2024. Elle encourage à réutiliser ce contenu.
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