Les accords d’Evian ont reçu l’approbation du référendum le 8 avril 1962, ce qui a incité Charles de Gaulle à nommer Georges Pompidou comme successeur de Michel Debré à l’hôtel Matignon, à la surprise générale. C’est le portrait qu’esquisse Pierre Viansson-Ponté du nouveau premier ministre dans un article paru le 14 avril 1962.
Par ailleurs, une série d’articles sur l’avenir de la Ve République met en avant l’ancien Premier ministre Georges Pompidou. Après avoir été licencié en 1968 et être redevenu député du Cantal, Georges Pompidou se positionne en tant que vrai dirigeant de la majorité parlementaire et probable héritier du général De Gaulle, selon un article paru le 10 février 1969.
Puis, le 1er juin 1969, Georges Pompidou se distingue lors du premier tour des élections présidentielles. Un article du 3 juin 1969 de Sirius se demande s’il peut vraiment être, comme il l’affirme, l’homme de dialogue avec la gauche, d’ouverture vers le centre, le président de tous les Français.
Le 15 juin 1969, Georges Pompidou gagne le deuxième tour des élections présidentielles, battant Alain Poher. C’est ce qu’annonce un article du 17 juin 1969.
En fin, 20 mois après son arrivée au palais de l’Élysée, on se demande quelle est la stratégie du président. Les consultations continues et détaillées, une approche prudente entrecoupée de longues périodes d’attente se révèlent être des processus délicats à gérer. Le point central de la « méthode Pompidou » est essentiellement le choix du moment opportun, comme décris dans un article du 26 février 1971.
La démission de Jacques Chaban-Delmas et la nomination de Pierre Messmer en tant que Premier ministre le 5 juillet 1972, inaugurèrent une nouvelle étape dans le processus de « présidentialisation » du régime politique. Le Président, jouant également le rôle de Premier ministre, avait pour ambition de renforcer le parti majoritaire dominant, de restreindre l’ouverture politique et de devenir le moteur du « retour aux sources » du gaullisme. Cela a été rapporté le 7 juillet 1972.
Dans une interview extensive accordée au Monde, le Président Georges Pompidou, grand amateur d’art contemporain, a partagé ses idées sur l’art et l’architecture, notamment ses réflexions sur le centre Beaubourg et les tours de La Défense. Cette interview a été publiée le 17 octobre 1972.
La nomination du troisième gouvernement sous la présidence de Georges Pompidou a souligné l’importance suprême du Président de la République, comme l’indique un article du 7 avril 1973.
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