Le lundi 1er avril à 10 heures, le Gard et l’Yonne ont rejoint la liste des départements placés en alerte orange pour les crues, suivant la Côte-d’Or et la Saône-et-Loire qui étaient en alerte dès 6 heures et les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse à 8 heures. Désormais, douze départements sont en vigilance orange, avec la Charente, la Charente-Maritime, la Dordogne et la Gironde, où l’alerte à été maintenue selon le bulletin national de Vigicrues.
Météo-France rappelle que le niveau de risque d’avalanche est élevé pour l’ensemble de la journée (4 sur 5) dans les massifs du Mercantour et du Haut-Var Haut-Verdon.
Dans le Nord du département de l’Indre-et-Loire, une crue « exceptionnelle » a affecté la rivière Vienne, ce qui a maintenu la vigilance rouge dans le département pendant la journée de lundi. L’apogée de la crue a été atteinte à Chinon durant la matinée, où les habitants avaient été invités à évacuer par précaution la veille.
Jean-Luc Dupont, le maire de Chinon, a informé l’Agence France-presse (AFP) que la situation est stable depuis 3h30 du matin et que le niveau de la Vienne est stable autour de 5,40 mètres, inférieur au seuil d’évacuation.
Selon les prévisions médianes de Vigicrues, la décrue devrait commencer car le niveau de l’eau est stable depuis quatre heures, a déclaré Jean-Luc Dupont.
La préfecture de l’Indre-et-Loire a confirmé que le pic de la Vienne avait été atteint, mais continue de surveiller de près la situation à Chinon.
M. Dupont a expliqué que le processus d’évacuation a commencé à 18h45 dimanche et s’est terminé vers 21h, le temps nécessaire pour s’assurer que tous les résidents avaient été contactés. Bien qu’environ 50 ménages aient choisi de rester, 13 personnes ont été accueillies dans un centre d’hébergement et de nombreux autres ont pu être hébergés par des membres de la famille ou des amis.
Dimanche soir, dans les régions de la Haute-Vienne, la Vienne et l’Indre-et-Loire, le gouvernement a activé une «procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle», selon les propos du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur X.
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