A compter du dimanche 31 mars, les « franchises médicales », qui sont les frais restants pour les assurés sociaux pour certaines prestations, vont doubler. Cela signifie qu’un euro ne sera plus remboursé sur chaque boîte de médicament ou intervention paramédicale, et que quatres euros seront à charge pour chaque transport sanitaire.
Face à la détérioration de la situation financière de la Sécurité Sociale, le gouvernement a opté pour cette solution, afin de faire contribuer davantage les patients à leurs propres soins. Cette mesure augmente la portion des frais de santé non couverts par l’Assurance-maladie et les mutuelles. Selon le ministère de la Santé, cette stratégie pourrait générer une économie de 800 millions d’euros par an pour les finances de la Sécurité Sociale.
Donc, à partir de dimanche, la franchise pour les médicaments et les services paramédicaux passera de 50 centimes à un euro. De même, celle du transport sanitaire doublera pour passer de deux à quatres euros. Si plusieurs interventions sont effectuées en une seule journée, le coût total ne peut pas dépasser quatres euros de frais de santé non remboursés pour les services médicaux (contre deux euros jusqu’à maintenant) et huit euros pour le transport sanitaire (contre quatre euros auparavant).
Enfin, la « participation forfaitaire », qui s’applique de la même manière pour les consultations et services médicaux autres que ceux réalisés en hospitalisation, ainsi que les examens de biologie médicale et de radiologie, va bientôt augmenter à deux euros, contre un euro actuellement. La date de cette hausse n’a pas encore été déterminée. Afin de ne pas pénaliser ceux qui ont le plus besoin de soins, les deux plafonds annuels, un pour les franchises et l’autre pour les participations forfaitaires, resteront à 50 euros chacun.
Les individus ayant des revenus très modestes bénéficiant de la complémentaire santé solidaire (C2S), les femmes en pause maternité, et les mineurs ne sont pas soumis aux franchises et remboursements à taux fixe.