Le samedi 30 mars, un épisode de pollution due à des particules fines a affecté le sud-est de la France, suite à l’arrivée d’un nuage de sable en provenance du Sahara, selon des annonces des préfectures de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) et de l’Hérault. L’ensemble de la région PACA, ainsi que l’Hérault et le Gard, ont dépassé « le seuil d’alerte ». Ce phénomène est prévu pour durer tout au long de la journée, avant de diminuer dimanche en raison de tempêtes attendues dans le sud de la France.
Un bidon d’air chargé en particules désertiques a été détecté depuis vendredi et se poursuit ce samedi sur une grande partie des côtes méditerranéennes. Ces particules viennent s’ajouter aux aérosols marins, formés par des conditions météorologiques venteuses le long des côtes. Ces phénomènes naturels provoquent une augmentation significative des concentrations de particules PM10, a déclaré la préfecture de l’Hérault. Cet état d’alerte relatif à la pollution par les particules fines avait été activé dès vendredi pour la Corse, où la persistance de l’épisode est prévue tout au long du week-end.
La Suisse aussi est touchée par cet épisode de pollution aux particules fines depuis vendredi. « L’arrivée de poussières du Sahara provoque une dégradation notable de l’ensoleillement et de la visibilité, en plus d’entraîner une augmentation des concentrations de particules fines », a indiqué MétéoSuisse dans un message sur X. Les poussières se concentrant à moins de 3000 mètres, la qualité de l’air s’est dégradée de manière significative, depuis les bords du lac Léman jusqu’au reste du pays.
Conformément aux estimations avancées par le météorologue Roman Brogli de SRF Meteo lors d’une diffusion sur la radio publique, environ 180 000 tonnes de poussière ont été comptabilisées, un volume incomparablement grand selon M. Brogli. Il a souligné que habituellement, les événements similaires en Suisse n’entraînaient que la moitié de cette quantité.
Lors de ces phénomènes, particulièrement quand ils causent des troubles respiratoires ou cardiaques, il est conseillé d’éviter les efforts physiques intenses. Il est également recommandé de limiter les émissions provenant des automobiles, des industries, des entreprises artisanales et des ménages. Il est préférable d’opter pour des moyens de transport écologiques et de limiter le temps passé dehors. Enfin, il faut diminuer les activités physiques et sportives intenses.
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