L’ONU a émis une alerte, indiquant que la majorité de la population de Gaza, qui compte 2,4 millions de personnes, est désormais confrontée à une menace de famine en raison du manque d’aide nécessaire pour satisfaire leurs besoins. La situation s’est détériorée au point que l’Organisation Mondiale de la Santé, après avoir fourni de l’aide à deux hôpitaux du nord de Gaza au début de mars, a signalé des visions inquiétantes d’enfants sous-alimentés.
La Cour Internationale de Justice, basée à La Haye, en appelant Israël à prendre des mesures immédiates, a insisté sur la nécessité d’une fourniture illimitée et à grande échelle des services de base et de l’aide humanitaire par toutes les parties concernées. Le 28 mars, la CIJ a déclaré dans son ordonnance qu’il ne s’agissait plus seulement d’un risque de famine pour les Palestiniens de Gaza, mais que la famine était désormais une réalité. Selon les Nations Unies, la grave situation de malnutrition et de déshydratation a déjà causé la mort de 31 personnes, dont 27 enfants.