Sur les plates-formes de médias sociaux, il existe une diversité de parents. Il y a ceux qui publient fièrement des photos de leurs enfants et ceux qui, par rigueur, ne partagent aucune image de leur progéniture. Cependant, un troisième groupe est apparu : les parents qui cachent les visages de leurs enfants derrière des émojis. Notamment sur Instagram, on assiste aux différentes étapes de la vie de ces enfants, leurs vacances, joies et tristesses, sans jamais voir leurs visages. Pourquoi? Leurs parents choisissent de protéger leur anonymat en recouvrant leurs visages d’émojis tels que des pandas, de smileys jaunes ou d’images floutées.
Malgré une majorité de publications exhibant librement des visages juvéniles et radieux, une simple recherche de «#famille» ou de tout mot-clé similaire révèle ces figures numériquement masquées. Même Mark Zuckerberg, le directeur général de la multinationale Meta (Facebook et Instagram), fait partie de ces parents qui cachent les visages de leurs enfants avec des émojis.
Ces « bébémojis », un terme inventé par le magazine Slate en 2018, sont apparus à la fois avec l’augmentation du vlogging (production de contenu vidéo en ligne), des comptes dédiés à la parentalité, ainsi que des débats sur la surexposition des enfants sur les médias sociaux et la protection de leur vie privée.
Influencers like Poupette Kenza continue to make headlines for their unrestricted exposure of their children in their content, despite the recent enactment of a law in France on February 6 to protect children’s image rights on the internet and to curb « sharenting » (an English portmanteau of sharing and parenting). Not only influencers, but 53% of parents have also shared photos and videos of their children on social media, according to a February 2023 study by the Observatory for Parenting and Digital Education. Among them, 91% did so before the child reached five years of age.
However, this practice is fraught with risks. Children’s photos, albeit harmless, can be misused for pedocriminal purposes or lead to cyberbullying. In addition, the implications concerning the child’s right to privacy and future reputation cannot be overlooked. As a result, many media like HuffPost advised either blurring the child’s face or limiting the post to a private circle.
However, even these measures are not entirely foolproof. Flouting image rights, blurring has been a method to bypass individual consent since the 1950s, asserts André Gunthert, a lecturer in visual history at the School for Advanced Studies in the Social Sciences, on his blog. He claims that blurring is a common technique among tabloid newspapers aimed at safekeeping an image despite its potential legal risks or unwanted reveal of someone’s identity. It is a ploy to mitigate legal liability, albeit successfully, he concludes.
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