60 Millions de Consommateurs, dans une publication du 28 mars, met en alerte les consommateurs sur la présence récurrente de résidus de pesticides dans les salades préemballées. Sur 26 types de salades analysées par le magazine, seules cinq références, deux de laitues et trois de mâches, n’ont pas montré de signes de contamination. Le reste contenait une moyenne de 3,8 résidus de pesticides par salade, des résultats troublants qui ont été qualifiés de « déçus, voire préoccupants ».
La menace est d’autant plus sérieuse qu’elle pourrait toucher environ 70% des ménages qui préfèrent acheter des salades en sachets pour leur commodité, malgré un coût plus élevé par rapport aux salades traditionnelles à préparer.
Le magazine a examiné une variété de salades, y compris des laitues classiques et iceberg, ainsi que des mâches, issues de l’agriculture conventionnelle ou biologique, de marques nationales (Bonduelle, Florette, Les Crudettes) et de marques de supermarchés (Aldi, Lidl, Carrefour, Monoprix, Intermarché, E. Leclerc, entre autres).
60 Millions de Consommateurs observe que ces légumes sont souvent exposés à des maladies qui nécessitent l’utilisation de fongicides et d’insecticides pour leur traitement. L’utilisation fréquente de pesticides signifie que les salades emballées sont souvent rappelées par les autorités de régulation des fraudes pour avoir dépassé les limites légales de résidus. De plus, le « cocktail » de molécules découvert dans les salades emballées comprend huit composés soupçonnés d’avoir au moins un effet « cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction » (CMR).
Selon le magazine 60 millions de consommateurs, une étude révèle que onze des laitues testées contiennent un ou plusieurs pesticides potentiellement cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR), tout en précisant que les niveaux détectés sont conforme aux régulations, y compris le plus élevé (0,18 mg/kg de métaflumizone). Bien que les scientifiques ne possèdent pas encore de connaissances précises concernant les interactions potentielles de ces molécules, ils supposent que le risque pour la santé est faible voire inexistant.
Cependant, tous les types de laitue testés présentent des traces de pesticides non CMR, représentant un risque réduit ou presque nul. Néanmoins, certains spécimens présentaient jusqu’à neuf différents résidus de pesticides.
En ce qui concerne la mâche, seulement quatre variétés contenaient des traces de molécules suspectées d’être CMR. En dépit de meilleurs résultats globaux que la laitue, l’équipe était tout de même déçue par la prévalence omniprésente des pesticides.
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