Selon une source judiciaire, l’Agence France-Presse (AFP) nous informe qu’un incendie survenu tard dans la nuit du lundi au mardi dans un quartier précaire de Cayenne a fait trois victimes mortelles. Au moment de l’incident, le Président Emmanuel Macron se trouvait en visite en Guyane et s’est rendu sur les lieux le mardi 26 mars, comme l’Elysée l’a confirmé.
Une enquête a depuis été lancée, a annoncé Yves Le Clair, le procureur de la République de Cayenne. D’après lui, les premières observations semblent indiquer que le feu n’a pas été causé intentionnellement. Plusieurs maisons, une vingtaine pour être précis, ont été ravagées par les flammes dans ce quartier défavorisé, et les pompiers y étaient toujours présents en milieu de journée pour vérifier qu’il n’y avait pas d’autres victimes.
Les efforts de recherche sont entravés par la nature du terrain et des habitations, qui consistent essentiellement en des baraques en tôle ondulée, qui deviennent particulièrement tranchantes et brûlantes lors d’un incendie. Un individu suspecté d’avoir provoqué l’incendie accidentellement est actuellement en détention, selon M. Le Clair.
La mairie de Cayenne, Sandra Trochimara, rapportée par la station de télévision Guyane La 1ère a déclaré que « une vingtaine de personnes ont été transportées vers le gymnase » d’un stade à proximité pour y être logées. L’incendie a eu lieu dans le quartier de Baduel, où une autre zone précaire avait été totalement détruite par un incendie en 2020, sans faire de victimes.
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