Voici notre résumé de la situation d’avant. Samedi 23 mars, l’armée israélienne a annoncé son intention de poursuivre ses actions à l’hôpital Al-Shifa, à Gaza, jusqu’à l’arrestation du « dernier terroriste ». « Nous ne mettrons fin à cette opération que lorsque le dernier terroriste sera dans nos mains – vivant ou mort », a déclaré Yaron Finkelman, le commandant en chef de la région sud, dans une déclaration diffusée par les forces armées d’Israël.
Il a qualifié l’opération à Al-Shifa d’ « importante » et de « compliquée », notant qu’elle a permis d’ « attaquer des centaines de terroristes » et d’ « appréhender des centaines » d’entre eux. Plus tôt samedi, l’armée a déclaré avoir tué plus de 170 combattants palestiniens et détenu des centaines de suspects lors de ces raids.
Les résidents du quartier et le personnel de l’hôpital, le plus grand du territoire palestinien, ont signalé depuis lundi des raids, des recherches systématiques des maisons aux alentours, de grandes destructions de bâtiments, notamment de l’hôpital, et l’arrestation de centaines d’hommes.
L’armée israélienne a annoncé samedi qu’elle avait installé des équipements médicaux et des lits sur place pour prendre en charge les patients graves, et avait apporté des médicaments et deux tonnes de nourriture. Elle a également indiqué avoir évacué les malades et les blessés vers un « endroit spécifique » dans l’hôpital.
Le Hamas a rapporté que dix-neuf personnes ont été tuées par des tirs lors d’une distribution d’aide.
Dans un rapport, le département de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a indiqué que dix-neuf Palestiniens ont été tués et blessés par des tirs d’artillerie et des obus de l’armée israélienne en attente d’une livraison d’aide près de la ville de Gaza.
Cependant, l’armée israélienne a réfuté ces informations dans un communiqué, affirmant que l’allégation selon laquelle elle aurait attaqué des civils gazaouis près d’un convoi d’aide est incorrecte. Selon l’armée, aucune frappe aérienne n’a été effectuée sur le convoi d’aide, ni de tirs ont été effectués sur les individus présents à proximité.
Par ailleurs, Antonio Guterres, le chef de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a appelé à la fin des hostilités lors de sa visite en fin de semaine aux frontières de la bande de Gaza, sur le site égyptien de Rafah. Soulignant la souffrance des Palestiniens, il a appelé à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas pour mettre fin à ce qu’il a décrit comme un cauchemar sans fin.
Il a aussi condamné les attaques du Hamas le 7 octobre et a dénoncé la punition collective imposée aux Palestiniens, appelant à un cessez-le feu humanitaire immédiat. En outre, il a demandé au Hamas de libérer sans délai tous les otages capturés le 7 octobre.
Israël Katz, le chef de la diplomatie israélienne, a critiqué l’ONU samedi, la décrivant comme une « entité anti-israélienne ». Selon Katz, sous son gouvernement, l’ONU est transformée en une institution qui non seulement est antisémite et anti-israélienne, mais qui également héberge et incite au terrorisme. Il a exprimé ces pensées sur X. Il a aussi reproché au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de blâmer Israël pour la crise humanitaire à Gaza lorsqu’il a visité la frontière égyptienne de Rafah, sans dénoncer les actions des terroristes du Hamas qui détournent l’aide humanitaire. Selon Katz, Guterres n’a exprimé aucune condamnation envers ces activités terroristes.
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