Des informations et des reportages indiquent qu’il y a eu plusieurs décès suite à une fusillade et un incendie majeur dans une salle de concert à la périphérie de Moscou vendredi soir. L’incident se serait produit au Crocus City Hall, un lieu de spectacle musical à Krasnogorsk, une banlieue juste à la sortie nord-ouest de la capitale russe, Moscou.
La Russie a déjà été la victime de nombreuses attaques, non seulement par des groupes islamistes, mais aussi par des tireurs agissant en solitaire ou sans aucune motivation politique.
En direct de la zone proche de l’incident, la diplomatie russe a qualifié l’incident d' »attentat terroriste sanglant », sans préciser le nombre total de victimes.
On a signalé des tirs continus dans l’enceinte du Crocus City Hall vendredi soir, où le groupe de rock Piknik devait se produire. En conséquence, tous les événements publics prévus pour le week-end ont été annulés par le maire de Moscou, Sergueï Sobianine.
La Maison Blanche, par la voix de John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité national, a annoncé qu’il n’y avait aucune indication à ce moment que l’Ukraine ou des ressortissants ukrainiens étaient impliqués dans l’attaque contre la salle de concert à Moscou.
Le week-end à venir ne verra pas d’événements publics à Moscou, a déclaré Sergueï Sobianine, le maire de la ville. Cette décision fait suite à une attaque armée dévastatrice survenue dans une salle de spectacle de la banlieue moscovite. Sur Telegram, il a partagé qu’il avait choisi de suspendre tous les rassemblements de masse, sportifs et culturels à Moscou.
L’ambassade américaine à Moscou avait émis des avertissements le 7 mars sur des menaces potentielles d’attaques terroristes à Moscou. L’avertissement, qui semblait être indépendant des autorités russes, exhortait également à éviter les grands rassemblements, y compris les concerts, dans les quarante-huit heures à venir, soutenu par l’ambassade britannique à Moscou.
Le même jour, le FSB russe a déclaré avoir empêché une tentative d’attaque sur une synagogue moscovite, attribuée à des terroristes afghans affiliés à l’Etat islamique. Quelques jours auparavant, en Ingouchie, dans le Caucase du Nord, une opération de sécurité d’une nuit avait abouti à la mort de « six combattants », selon le rapport officiel.
Le 19 mars, Vladimir Poutine a abordé cet avertissement en l’accusant d’être une menace ouverte et une tentative de déstabiliser et d’effrayer la société russe.
La diplomatie russe a désigné l’incident meurtrier dans la salle de concert, comme un « attentat terroriste sanglant », où des agresseurs non identifiés ont tiré des coups de feu et provoqué un incendie mortel.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Russie, a appelé la communauté internationale à dénoncer un crime abominable sur la plateforme Telegram. Jusqu’à présent, les forces de sécurité russes (FSB) ont mentionné une « attaque » qui a causé des morts et des blessures.
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a confirmé des décès suite à une fusillade et un incendie dans une salle de concert située dans la banlieue proche du centre de la Fédération de Russie. « Une horrible tragédie a eu lieu aujourd’hui à Crocus City. Je présente mes condoléances aux familles des défunts », a déclaré le maire. Vladimir Legoïda, porte-parole du patriarche de l’Église orthodoxe, Kirill, a fait savoir que ce dernier « prie pour le repos de l’âme des décédés ».
Une fusillade, qui a été suivie d’un grand incendie vendredi soir dans une salle de concert en banlieue de Moscou, a coûté la vie à plusieurs personnes, selon les autorités et les médias, même si aucun bilan officiel n’a été communiqué. Les événements ont eu lieu au Crocus City Hall, un lieu de concert situé à Krasnogorsk, une banlieue au nord-ouest de la capitale russe. La Russie a été le théâtre de nombreuses attaques dans le passé, perpétrées par des groupes islamistes mais aussi des fusillades sans motivation politique ou attribuées à des individus déséquilibrés.
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