L’évacuation complète du camp de migrants de Cavani à Mayotte, un point de discorde majeur sur l’île française de l’océan Indien, a été réalisée, a été révélé par la Préfecture et par Marie Guévenoux, la ministre déléguée aux Outre-mer, le vendredi 22 mars.
« Le débarras complet du camp illégal de Cavani a été effectué aujourd’hui avec toutes les tentes supprimées », a annoncé la Préfecture dans une déclaration sur Facebook. Il a été noté que les individus vulnérables, spécifiquement les femmes avec des enfants, ont été logés suivant les promesses précédemment faites.
La Préfecture a répété fermement qu’aucun logement illégal ne doit être reconstruit sur le site, et a partagé des images de l’état du camp préalablement à l’évacuation, montrant des déchets et des bâches bleues utilisées comme toitures pour des installations de fortune. La déconstruction du camp de Cavani était un impératif pour rétablir de manière durable la tranquillité et la stabilité sociale à Mayotte, a affirmé la ministre déléguée.
L’intention de démanteler ce camp, où ont vécu jusqu’à 700 migrants surtout venus de l’Afrique des Grands Lacs et de Somalie, avait été annoncée par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, au milieu du mois de janvier, et a pris deux mois. Ce camp, situé au cœur de Mamoudzou, était l’épicentre des discordes qui ont immobilisé le 101ème département français pendant plus d’un mois, de fin janvier à début mars.
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