A chaque jeudi, le rituel est devenu habituel : Le Quai d’Orsay, lors de son point de presse hebdomadaire, déclare que la Russie manifeste une agressivité envers la France. Ce jeudi 21 mars, l’un des représentants de la diplomatie française, Christophe Lemoine, note que le régime du Kremlin continue à mentir, instrumentaliser et manipuler. Les déclarations du mardi précédent du directeur des renseignements extérieurs russes sur l’envoi de troupes françaises en Ukraine sont un exemple de mensonge russe. « Nous ne serons pas dupes ni intimidés », assure le diplomate. Au même moment, Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens se retrouvent à Bruxelles pour un sommet largement axé sur le soutien militaire à Kiev.
Depuis le début de l’année, l’agressivité des autorités russes a de plus en plus grimpé, et particulièrement depuis que le président de la France, le 26 février, a indiqué qu’il envisageait l’envoi de troupes en Ukraine. Bien que cette déclaration a provoqué une grande controverse parmi les alliés occidentaux de l’Ukraine, le dirigeant français cherchait à faire passer un message à Moscou, invitant les Européens à apporter davantage de soutien à Kiev en plein blocage de l’aide américaine par le Congrès.
Dans une série d’événements conflictuels, la menace d’une attaque nucléaire par Vladimir Poutine est réapparue. La Russie et la France sont embourbées dans une dispute verbale, où Dimitri Medvedev, le deuxième en commandement du conseil de sécurité, a ouvertement qualifié le président français Emmanuel Macron de lâche. Cette remarque est née du récent report de la visite de Macron en Ukraine. Medvedev a précédemment augmenté la pression sur le faux montage de la visite, publié sous le faux drapeau de France 24, qui a gagné du terrain sur les sites pro-russes et les comptes de réseaux sociaux.
Les autorités françaises ont finalement riposté après une longue période de silence. Ils ont condamné les commentaires les plus vulgaires. Le jeudi, Piotr Tolstoï, le vice-président du Parlement russe, a déclaré sur BFM-TV que la France est en partie gouvernée par des pervers. Lorsque le journaliste lui a demandé s’il considérait que les homosexuels étaient spéciaux ou pervers, Tolstoï, un homme très proche de Poutine, a répondu : « Tout à fait ». Christophe Lemoine répond à ces diffamations flagrantes en déclarant: « Piotr Tolstoï espère clairement nous intimider. Mais la seule réaction qu’il provoque est l’indignation ».
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