Le 19 mars, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a lancé un avertissement à la chaîne C8 suite à une séquence de l’émission « Touche pas à mon poste » qui a été diffusée le 5 février. L’épisode en question impliquait la star de la téléréalité Loana qui a eu du mal à parler d’une agression sexuelle qu’elle a subie. Selon l’Arcom, l’émission aurait dû être interrompue pour préserver la dignité de Loana.
C’est la nouvelle version d’une enquête de data publiée le 13 mars 2024. Cette sanction fait partie d’une série continue de violations commises par C8, mais également par CNews, une autre chaîne du groupe Bolloré, selon l’Arcom. Ces manquements concernent différents aspects comme la diversité de l’information, la gestion de l’antenne, la publicité et la diffusion.
Lorsqu’il reçoit des plaintes de téléspectateurs, l’Arcom, qui a succédé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), peut appliquer une échelle de sanctions allant d’un simple avertissement à une peine financière. Même si la suspension d’un programme ou d’un service est envisageable en théorie, cela n’a jamais été mis en œuvre. C8 et CNews sont jusqu’à présent les seules chaînes françaises à avoir été condamnées à des sanctions financières.
D’après un décompte du Monde, entre décembre 2012 et mars 2024, les deux chaines de télévision ont subi au moins 42 punitions de la part de l’Arcom et du CSA. Leur cadence a augmenté de manière significative au cours des quatre dernières années. Au point que ces chaines sont à présent sous le microscope d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Ceci se produit alors que les demandes pour le renouvellement des fréquences des chaines de la TNT ont été émises.
Vous trouverez ci-dessous la totalité des décisions prises par le CSA et l’Arcom contre les chaînes C8 (anciennement D8) et CNews. Ce document est susceptible d’être complété si de nouvelles sanctions sont annoncées.
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