Grâce à un vote décisif du Sénat mardi, le Parlement a assuré la survie des « jardins d’enfants », considérés comme des alternatives à l’école maternelle qui risquaient d’être abolies en 2024 sans intervention législative. Une proposition de loi présentée par Michèle Tabarot, membre des Républicains, a été approuvée sans modification par la majorité des sénateurs. Ce projet vise à garantir le maintien des « jardins d’enfants » gérés par des entités publiques ou qui bénéficient des subventions publiques.
Agnès Evren, la rapporteure Les Républicains au Sénat, a félicité ce vote, soulignant son importance pour les familles et les professionnels de ces établissements. Selon elle, les « jardins d’enfants » offrent un système complémentaire à l’école maternelle qui a démontré son efficacité.
Les « jardins d’enfants », basés sur le concept allemand de « Kindergarten » et très populaires dans les pays nordiques, se trouvent surtout en Alsace et à Paris. Ils sont un compromis entre une crèche et une école maternelle, accueillant des enfants de moins de six ans. En 2020, un recensement interministériel a dénombré un total de 8 200 places dans ces structures en France.
La loi pour une école de confiance, promulguée en 2019, a permis aux enfants âgés de trois à six ans de fréquenter ces structures à titre dérogatoire. Cependant, cette dérogation devait expirer le 30 juin 2023.
Le texte qui a finalement été adopté par le Parlement assure donc la pérennisation de ces structures à quelques mois de la rentrée scolaire.
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