Dans le contexte de la désolation causée par la pandémie de Covid-19 au printemps 2020, les citoyens du monde entier confinés avaient trouvé un certain réconfort en observant des animaux – des kangourous à Adélaïde en Australie, des daims à Boissy-Saint-Léger dans la banlieue parisienne, une meute de chèvres dans un village britannique et même un puma égaré dans la capitale chilienne – se promenant dans les rues habituellement bondées des grands centres urbains. Cela a donné l’impression que, d’une certaine manière, la nature avait tiré un avantage de cette crise sanitaire dévastatrice.
Cependant, près de quatre ans plus tard, une étude scientifique approfondie raconte une histoire différente. En analysant le comportement réel des mammifères pendant ce temps sans précédent, les chercheurs ont trouvé une réalité plus complexe que prévu, avec des réponses variables en fonction du groupe d’animaux et de l’environnement. « On pensait généralement que l’activité humaine avait diminué, ce qui avait stupéfait les animaux, mais ce n’est pas aussi simple », explique Claude Miaud, director de recherche à l’Ecole pratique des hautes études et co-auteur de l’étude.
Pour collecter des données scientifiques fiables et standardisées sur l’activité de la faune et des humains pendant le confinement, et aussi avant et après, les chercheurs ont utilisé des pièges photographiques. Avec l’aide de 5,600 caméra trappes installées dans 21 pays (principaleent en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest), environ 220 chercheurs ont réussi à analyser le comportement de 163 espèces de mammifères. La pandémie et le confinement généralisé qui en a résulté ont créé une situation expérimentale jamais vue auparavant pour les scientifiques étudiant les relations entre la faune et les humains.
Les recherches publiées le lundi 18 mars dans Nature Ecology and Evolution ont révélé des résultats surprenants concernant l’activité humaine entre mars 2020 et janvier 2021. Contrairement aux attentes, ce n’est pas partout que l’activité humaine a baissé. Grâce à l’utilisation de la photographie, les chercheurs ont réussi à mesurer le taux de fréquentation réel de plus d’une centaine de sites. Selon Cole Burton, le principal auteur de l’étude et titulaire du titre de recherche du Canada sur la conservation des mammifères terrestres, il y a eu une grande variabilité dans la manière dont les humains ont utilisé ces espaces. Certaines régions ont vu une augmentation de la fréquentation, car les gens, ne pouvant pas voyager ou travailler, passaient plus de temps à l’extérieur. À l’inverse, certains sites étaient totalement fermés. Pour lire le reste de l’article, qui constitue 60.97% du contenu total, vous devez être abonné.
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