La première semaine de rentrée scolaire concerne « 0,5% des 540 000 classes du pays». Donc, ce chiffre maintenant a pratiquement été multiplié par six.
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Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer confirme qu’il y a «un peu plus de 3000» classes à l’école fermées en France en raison des cas positifs au Covid-19.
Covid-19: plus de 3000 classes à l’école déjà fermées pour les contaminations
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a parlé lors de la conférence de presse à Paris sur la rentrée scolaire.
Il a indiqué que désormais plus de 3 000 classes sont fermées en France en raison des contaminations. Une semaine plus tôt, le 7 septembre, la France comptait 545 classes fermées. La première semaine de rentrée scolaire concerne « 0,5% des 540 000 classes du pays». Donc, ce chiffre maintenant a pratiquement été multiplié par six.
Une augmentation qui pourrait se poursuivre, selon le Ministre. «Nous nous attendons à ce que cela augmente ces prochains jours puis se stabilise, avant de redescendre, si cela suit la courbe que nous avons eue à chaque retour de vacances», explique-t-il dans le Parisien.
La rentrée scolaire et les élèves vaccinés
Blanquer a ainsi annoncé que «67 % des 12-17 ans ont eu une dose et 54 % sont complètement vaccinés» contre le Covid-19.
«D’ici la fin du mois, tous les élèves auront eu une proposition via leur établissement, et l’on espère dépasser les trois-quarts de vaccinés très vite». En fait, des espaces ont été organisés dans les bâtiments scolaires pour la vaccination.
Le ministère a jugé approprié le protocole sanitaire de «niveau 2» (sur 4). Cela autorise tous les élèves à être accueillis en présence et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle.
En plus, un cas positifs de Covid-19 dans une classe en primaire entraîne une fermeture (comme en juin). En cas de contamination au collège ou au lycée, seulement les élèves cas contacts non vaccinés doivent s’isoler une semaine.
La longévité du ministre Blanquer
Jean-Michel Blanquer a battu le record de longévité pour un ministre de l’Éducation nationale sous la Ve République. Il y a quatre ans, trois mois et vingt-sept jours qu’il est ministre. Il a surpassé désormais Christian Fouchet (décembre 1962-avril 1967).
«C’est une date symbolique. Elle a du sens dans la mesure où elle signifie que cette fonction peut être stable», a-t-il commenté.
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