Copernicus, le service d’observation du climat de la Terre, a relevé que, surtout l’Europe et l’Arctique, ont eu un très gros coup de chaude en 2020. La pandémie et le confinement ont eu des effets positifs sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), en les faisant baisser de 8 % par rapport à 2019. Mais c’est relativement peu, et on a continué d’émettre plus de GES que la Terre peut absorber.
La concentration de CO2 et des méthanes a continué d’augmenter. Ces deux gaz ont atteint leur moyenne annuelle mondiale la plus élevée depuis 2003.
Le niveau de CO2 a augmenté à un rythme légèrement inférieur à celui des dernières années. Mais, celui des méthanes a augmenté plus rapidement. On peut expliquer la tendance pour le CO2 par les confinements, mais les experts n’ont pas d’explications pour le méthane.
Le climat de l’Arctique et celui de l’Europe sont le plus sous pression. 2020 a été une des trois années les plus chaudes enregistrées. Le mercure est monté très haut en Arctique, au point de faire de 2020 la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée. Le début de l’année a été plus froid que la moyenne, mais l’été et l’automne ont compensé cette situation. En moyenne, les températures de l’air en Arctique ont été supérieures de 2,2 °C à la moyenne sur la période 1981-2010.
La conséquence de ces températures, c’est que la couverture neigeuse a été inférieure à la moyenne en Arctique. Cela a conduit à la propagation des incendies de forêts en Sibérie arctique. En outre, la banquise en Arctique a atteint son second plus bas niveau depuis 1979.
En Europe, l’été n’a pas été marqué par des épisodes de canicule très intenses, mais Copernicus a relevé des vagues de fortes chaleurs dans certaines régions. Mais l’hiver et l’automne 2020 ont été les plus chauds jamais enregistrés en Europe. Les températures ont été 3,4 °C au-dessus de la moyenne sur la période 1981-2010.
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