La société américaine veut collecter les données biométriques de ses livreurs. S'ils n'acceptent pas, ils peuvent perdre leur travail.
La société américaine est en train de forcer ses livreurs à accepter un nouveau avenant de contrat. Amazon veut collecter les données biométriques de ses travailleurs, dont la la reconnaissance faciale. S’ils ne consentent pas à cette demande, la peine est la perte de leur travail.
Amazon et la collecte des données biométriques
Des milliers de livreurs à travers les États-Unis doivent donner le consentement biométrique s’ils ne veulent pas perdre leur travail. Amazon veut équiper ses véhicules de caméras afin de confirmer l’identité des conducteurs. De cette façon, le livreurs peuvent aussi se connecter à leur compte professionnel.
En février, Amazon avait déjà annoncé que ses camions seraient équipés de quatre caméras, fournies par la société Netradyne.
Dans un document, la société américaine a expliqué qu’elle peut collecter et stocker les données des conducteurs. Donc, cette nouvelle technologie permet de géolocaliser le véhicule, mais aussi de connaître le kilométrage effectué, la vitesse et l’état de fatigue des conducteurs. Tout ça implique une surveillance continue.
Les conditions des partenaires et des travailleurs
Les conducteurs ne sont pas directement embauchés par Amazon, mais travaillent pour près de 800 partenaires. Donc la société américaine ne peut pas imposer directement ces nouvelles conditions.
En outre, Amazon fait déjà face à une enquête pour les conditions de travail imposées à ses salariés. En fin de 2020, la société avait embauché des analystes afin d’enrayer rapidement les mouvements internes de contestation.
Au mois d’octobre 2020, plusieurs forces syndicales européennes se sont réunies afin d’adresser une lettre à Nicolas Schmit, Commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux, et à Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur. Donc, même si les menaces de la société américaine, en théorie, ne peuvent pas conduire au licenciement, plusieurs livreurs ont peur de perdre leur emploi et donc aussi leur source de revenus.
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