C’est au tour du géant agroalimentaire français Danone, malmené par la pandémie de Covid-19, comme beaucoup d’autres géants industriels , annonce lundi vouloir supprimer jusqu’à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l’étranger afin de « simplifier » son organisation, renouer avec la croissance et augmenter sa rentabilité.
« Cette simplification et cette évolution dans le rôle des fonctions communes se traduira par des réductions d’environ 1 500 à 2 000 postes dans nos sièges mondiaux et locaux, avec jusqu’à 25 % des effectifs de nos sièges mondiaux », a expliqué dans un communiqué Emmanuel Faber, directeur généralà l’occasion d’une journée investisseurs.
« Sur la France, ce sera 400 à 500 personnes, essentiellement des directeurs, des managers », qui seront concernées par ces suppressions de postes, précise le PDG de Danone Emmanuel Faber.
Les baisses d’effectifs concerneront « toutes les structures d’équipes communes qui sont au-dessus des pays », comme « nos sièges à Amsterdam, à Singapour, à Paris », a-t-il détaillé.
Danone mise parallèlement sur de «nouvelles sources de productivité industrielles permettant de réduire de 300 millions d’euros le coût des produits vendus».
Il s’agit notamment d’«accélérer la digitalisation», la robotisation des usines, a déclaré Emmanuel Faber, en passant d’une «demi-douzaine d’usines fortement digitalisées» à 40 en 2023.
Au total, le groupe vise donc un milliard d’euros d’économies d’ici à 2023. «Ce plan a pour objectif de remettre Danone sur le chemin de la croissance rentable qui était celui qu’elle a toujours connu».