Vallourec est gravement frappé par la crise et donc a annoncé ce mercredi la suppression d’un millier de postes, dont 350 en France. Dans un communiqué, le député de Seine-Maritime, Damien Adam affirme » cela concerne près de 190 salariés et se dit déterminé à tout faire pour que la manufacture retrouve une activité à vocation industrielle reprenant un maximum d’emplois « .
Le chiffres de cette année pour le groupe industriel sont 716 millions d’euros, lors du troisième trimestre. La perte nette s’est également creusée à hauteur de 69 millions d’euros. Malgré tout, la demande sur les marchés du pétrole et du gaz a subi une très forte baisse dernièrement, rendant l’avenir économique de la firme « très incertain ».
Pour la France, le plan de restructuration de Vallourec prévoit la suppression de 350 postes, notamment sur des unités de production, incluant la fermeture de l’usine de Déville-les-Rouen (Seine-Maritime).
» C’est un véritable choc pour notre territoire « , a affirmé dans un communiqué le député du département, Damien Adam, évoquant » près de 190 salariés » ainsi concernés et se disant déterminé à » tout faire » pour que le site » retrouve une activité à vocation industrielle reprenant un maximum d’emplois « .
Dans ce contexte d’activité fortement pénalisée par la crise sanitaire, qui a mis au ralenti les économies et réduit la demande en hydrocarbures, Vallourec a entrepris cet automne des négociations avec ses créanciers pour restructurer sa dette qui s’élevait à 3,5 milliards d’euros à fin septembre.