Le premier, le goût et chacun est différent.
Le deuxième, chaque couleur possède sa valeur symbolique.
Le troisième, un peintre doit poser plusieurs couleurs sur sa toile et c’est là que le problème se pose, car une couleur influence celle qui est à côté, elle peut la rendre plus lumineuse ou plus sombre, le chimiste Michel-Eugène Chevreul a écrit un essai à ce sujet.
Nous allons parler du quatrième facteur, le choix du degré de saturation.
Dans un premier temps, il faut se poser cette question : Que vais-je peindre ? Quel sentiment je veux faire passer ? Quelle période de l’année (automne, hiver) ? Quelle heure de la journée est-il ? Et pour les perfectionnistes, à quelle latitude le sujet de la toile se trouve, car la lumière n’est pas la même en Afrique et en Norvège.
Et bien sûr quel type de sujet on va peindre.
Si l’on peint en pleine action des enfants en train de jouer au foot, il est certainement plus judicieux de prévoir des couleurs saturées avec leurs complémentaires, pour faire vibrer un maximum les couleurs et par ce fait donner un sentiment d’action de vivacité, voire dans certain cas de la brutalité.
On ne peindra pas avec le même degré de saturation, un pêcheur au bord d’un lac, ou une jeune fille en train de lire ou décrire son journal intime.
Le sentiment que doit normalement dégager ce genre de scènes est la tranquillité, la quiétude, la douceur, la sérénité, peut-être de la nostalgie.
Les couleurs qui conviennent le mieux seraient des tons moins saturés plus dans les pastels, on ne va pas forcément prendre des complémentaires pour chaque couleur, mais plutôt mettre des tons analogues pour une meilleure harmonie avec une seule couleur complémentaire prise sur la couleur analogue du milieu.
Mais n’oublions jamais que si en peinture, la perspective, la lumière et les ombres ont des règles précises, la couleur elle, va dépendre de quelques règles, mais c’est surtout votre sensibilité qui fera toute la différence.
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