1) Ne vous lancez dans cette voie que si vous avez une solide culture économique et financière.
En d’autres termes, il faut savoir que les opérations en Bourse sont une affaire de spécialistes.
Il en résulte qu’il ne faut effectuer ce type d’opérations pour son compte, que si l’on a suivi des études au sein d’une école telle que les HEC, l’Institut d’études politiques (section économique et financière) ou si l’on a au moins une maîtrise en économie ou en finance.
En outre, il est souhaitable d’avoir quelques années d’expérience professionnelle dans une société de Bourse ou dans un service bancaire spécialisé dans la gestion des portefeuilles boursiers.
Si ce n’est pas votre cas, vous devez suivre une formation avant de gérer vous-même votre portefeuille.
Vous pouvez par exemple suivre l’un des stages proposés par WalTrade Institut qui se trouve à Paris.
2) De plus, surveillez les publications faites par l’AMF au sujet du respect des obligations des dirigeants, afin de vous assurer que le P.
D.
G.
de la société qui vous intéresse n’a pas été sanctionné pour délit d’initié ou pour tromperie.
3) Prenez en compte les principes essentiels.
Sélectionnez les actions qui progressent le mieux dans la durée, qui résistent quand le marché baisse et dont l’évolution est stable.
Pour ce faire, vous pouvez réaliser un graphique courbe qui représente l’évolution des actions qui vous tentent.
Diversifiez vos placements en sélectionnant entre 10 et 15 actions au lieu de tout miser sur une seule.
Tenez compte du Price Earning Ratio (ou PER).
Il s’agit du rapport entre le cours de bourse de la société et le montant de son dernier dividende.
Si le PER est compris entre 0 et 10, l’action est sous-évaluée ou la situation de la société risque de se dégrader.
S’il est inclus entre 10 et 17, un ratio se situant dans cette tranche est le plus souvent jugé satisfaisant.
S’il est supérieur à 17, il faut se méfier, car l’action est probablement surévaluée (à moins que la firme n’ait d’excellentes perspectives).