La situation géo-politique avant cette bataille.
Situation militaire à l’aube de la bataille Dès le début de l’année 1945, l’issue de la guerre était jouée.
En effet, les Alliés (Anglais, Américains et Canadiens) avaient débarqué en Normandie en juin 1944 et libéraient peu à peu la France des troupes allemandes.
De l’autre côté du Front, les Soviétiques gagnaient du terrain et avaient atteint Varsovie et Budapest.
D’un côté comme de l’autre, l’Allemagne était cernée, mais Hitler ne souhaitait ni céder, ni reculer.
L’attentat du 20 juillet 1944 l’avait grandement affaibli, et il n’avait plus sa lucidité première.
Les chars soviétiques avançaient très rapidement, le peuple fuyait en masse, les officiers eux-mêmes s’étaient enfuis, et tous brûlaient leurs propres terres afin de ne rien laisser dans les mains des Slaves.
En mars 1945, les Russes étaient à 50 kms de Berlin tandis que les Alliés avaient franchi le Rhin.
Complexité politique Les Alliés et les Russes, bien que du même camp durant la seconde guerre mondiale, rêvaient tous deux d’encercler Berlin les premiers, espérant ainsi obtenir plus de gloire à l’issue de la guerre.
S’ils combattaient tous les deux l’Allemagne nazie, les esprits étaient déjà à la rivalité politique (ce qui se révélera plus tard par la Guerre Froide.
) Berlin, en tant que capitale nazie et fief d’Hitler, était le point d’orgue de la guerre et l’élément-clé à faire tomber.
La bataille de Berlin.
Déroulement de la bataille Le 25 avril, les troupes américaines et russes se rejoignent à Torgau, sur l’Elbe.
Le 26 avril, l’aéroport de Tempelhof est pris d’assaut.
Une pièce d’artillerie tous les 10 mètres est installée autour de Berlin.
Le 1er mai signe la prise du Reichstag.
Hitler s’était auparavant enfui dans un bunker et avait mis fin à ses jours.
2 millions de Berlinois se sont réfugiés dans le métro ou des caves.
Le métro est ainsi inondé par les Allemands pour que les Russes ne remontent pas jusqu’au bunker d’Hitler, ce qui coûtera la vie à un milliers de civils.
Le 8 mai signe la chute de Berlin et de la seconde guerre mondiale, une capitulation sans condition pour l’Allemagne.
Laisser un commentaire